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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 20:12
Voilà pourquoi il n’y a pas d’autre solution que d’exiger de Porochenko un cessez le feu sans condition… Et la pression occidentale doit s’exercer sur lui et sur les Etats-Unis… Il n’y a pas d’autre solution que politique

 

 

 

 

Sang, cris de désespoir et odeur de brûlé se répandent dans les rues de la ville de Donetsk, attaquée par l’artillerie de l’armée ukrainienne, informe le correspondant du RT in French, Paula Slier. 


"Horrible ! Il y a beaucoup de sang dans la rue. Deux ambulances viennent de passer", écrit Slier via son compte Twitter.


« La ville est dans un état de choc, les larmes et les cris », écrit le correspondant, faisant remarquer que les habitants présupposent que l’attaque visait la base militaire voisine.


"Les gens venaient vers nous en criant  à la caméra comment ils haïssent Poroshenko », 


Le correspondant, qui est devant l’un des bâtiments résidentiels endommagés par l’attaque, assure qu’il n’y a pas de verre aux fenêtres et les murs ont un trou béant. « Une femme policier va d’un côté puis de l’ autre en indiquant le nombre de personnes tuées », écrit-il.


L’appartement d’un collaborateur de l’Agence de Ruptly RT à Donetsk a été atteint par un bombardement, selon le correspondant. Les fenêtres du bâtiment ont été détruites.


L’infrastructure de la ville a été endommagée à la suite de l’offensive, donc les transports urbains sont partiellement interrompus et il y a des coupures d’électricité. En raison des problèmes d’approvisionnement,  104 mineurs  ont été piégés  au fond de la mine dans le puits de Zasiadko et, par la suite, ils ont été remontés vers la surface. Dans l’un des quartiers de la ville, c’est un jardin d’enfant qui est en feu  et dans les villes d’autres régions les projectiles ont endommagé un immeuble de logements et une école de police.


Selon les données de l’ONU depuis le début de la "punition" contre le sud-est de l’Ukraine qui a commencé en avril, plus de 2 000 civils ont été tués et quelque 5 000 personnes ont été blessées.

 

Source: Histoire & Société (le blog de Daniele BLEITRACH)

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 19:42

140712-Jacques SAPIRLe gouvernement de Kiev prétend depuis maintenant plusieurs semaines que des troupes russes opéreraient en Ukraine, sans toutefois être en mesure de présenter des preuves de cela. Depuis 24h ces accusations sont reprises par des nombreuses sources. L’ambassadeur Américain à Kiev à parlé d’une « invasion » sur son compte twitter. Le Département d’Etat, plus prudent parle seulement d’incursion. Les autorités de l’OTAN prétendent aussi avoir les preuves de cette « invasion », mais aujourd’hui (28 août) on ne parle plus que d’un millier d’hommes. Les autorités russes nient tout cela, tout en reconnaissant que des unités opérant sur la frontière on pu s’égarer (ce qui est AUSSI arrivé à des unités de l’Armée Ukrainienne). Il faut alors remarquer les faits suivants :

  • (1) Il est clair qu’il y a des volontaires russes combattants avec les insurgés. Ceci n’est pas un secret. Certains de ces volontaires sont des nationalistes, d’autres sont proches du Parti Communiste de Russie (KPRF). Ceci n’est pas suffisant pour parler d’une intervention directe de la Russie, tout comme la présence de 800 « volontaires » (i.e. mercenaires) américains de la société Academi (ex Blackwater) n’implique pas le gouvernement américain. Signalons aussi que, du côté de Kiev, se battent des volontaires Suédois et Polonais, et que l’on signale, du côté des insurgés, des volontaires espagnols (membres d’une organisation d’extrême-gauche), italiens et même français.
  • (2) Que certains de ces volontaires soient d’anciens soldats, voire des soldats et officiers ayant demandé un congé sans solde est possible, et même assez probable.
  • (3) On ne doit pas exclure que des « conseillers » russes opèrent au profit des insurgés, de même que l’on sait que des conseillers de pays de l’OTAN et des Etats-Unis entraînent les soldats de Kiev et la Garde Nationale.
  • (4) La Russie fournit une aide indirecte aux insurgés, que ce soit en laissant fonctionner les filières de recrutement des volontaires ou en rétrocédant aux insurgés le matériel des troupes de Kiev quand ces dernières, encerclées, se font interner en Russie. C’est ainsi que les insurgés ont acquis les grandes quantités de matériel militaire dont ils disposent. La position de la Russie n’est pas la neutralité mais la non-belligérence.
  • (5) Les accusations de ces deux derniers jours trouvent visiblement leur source dans la défaite cuisante subie par les forces de Kiev et l’effondrement partiel des unités déployées sur la partie sud du Front. De plus, des unités importantes sont encerclées depuis maintenant 4 jours au sud de Donetsk. La crise militaire que connaît le gouvernement de Kiev est une réalité, qui peut s’expliquer sans avoir recours à l’intervention russe. Il est cependant clair que le gouvernement de Kiev, qui semble avoir compris son erreur d’avoir cru pouvoir régler la question de l’insurrection de manière militaire, cherche à internationaliser cette guerre . C’est une logique infernale dans laquelle il convient de ne pas tomber.
  • (6) Les accusations proférées par des autorités américaines amènent à se pencher sur le passé. Dans le cas du drame du vol MH17, nous sommes toujours sans les preuves que ces mêmes autorités avaient pourtant annoncées. De plus en plus de responsables, tant en Grande-Bretagne qu’en France, émettent désormais des doutes importants sur la thèse « officielle » d’une implication des forces insurgées, voire de la Russie. Compte tenu du rôle psychologique joué par ce drame, la plus grande prudence s’impose désormais pour les pays occidentaux.
  • (7) Il est cependant clair que plus longtemps les opérations militaires dureront, plus grand sera le risque d’une confrontation directe entre les forces russes et l’armée de Kiev. C’est pourquoi, il est essentiel que l’on arrive à un cessez-le-feu le plus rapidement possible. Ce cessez le feu doit être inconditionnel. Il peut s’accompagner de la possibilité pour les forces de Kiev qui sont encerclées de se retirer, avec ou sans leur matériel, jusqu’à leurs lignes.
  • (8) Le cessez-le-feu ne peut être le résultat d’un accord politique, mais au contraire il est la condition pour que des négociations directes entre le gouvernement et les insurgés puissent s’ouvrir. De ce point de vue, le temps presse…

 

Jacques SAPIR

28/08/2014

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 18:45

Meeting à Kharkov aux cris: Arrêtez le génocide, sauvez le Donbass, Porochenko larbin des Etats-unis.

 

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 22:52

La situation militaire continue d’évoluer en faveur des insurgés, comme le décrivent maintenant des sources multiples, tant occidentales qu’insurgées. La situation militaire peut s’interpréter comme suit :

(a) Au sud de DONETSK, les forces de Kiev sont à l’évidence en pleine déroute. Un encerclement considérable est en train d’avoir lieu. Les unités encerclées n’auront probablement pas d’autre choix que la destruction ou se rendre en Russie après avoir été désarmées. Un correspondant estime entre 4000 et 5000 hommes les forces encerclées, avec un matériel considérable. Vers la côte de la mer d’Azov, la panique qui a frappé les troupes de Kiev a conduit les insurgés à avancer très vite et à prendre le contrôle de Novoazovsk. Le manque d’effectif chez les insurgés limite néanmoins les gains territoriaux et il est douteux, à l’heure actuelle, qu’ils aient les forces de prendre Mariupol, sauf si cette ville était abandonnée par les forces de Kiev. Cependant, des opérations semblent être conduites au nord de Volnobakha, sur la route allant de Donetsk à Mariupol.

 

Carte 1

 140827-AA-Nord-27-aout.jpg

 

(b) Sur la partie nord du front, les insurgés ont encerclé plusieurs unités qui attaquaient Lugansk par le sud et semblent avoir liquidé au moins l’une des « poches ». Ceci aurait pour effet de rouvrir la grande route qui va de Lugansk à la frontière russe, en passant par Krasniy Luch et Antracit. Différentes poches se sont ainsi constituées, avec un total de 3000 à 5000 hommes. Globalement, c’est probablement 10 000 soldats de Kiev (armée régulière et Garde Nationale) qui sont encerclés et qui devront se rendre d’ici quelques jours. Les insurgés conduisent actuellement des opérations offensives vers Lisichansk, à l’Est mais à la hauteur de Slavyansk.

 

Carte 2

 140827-AA-Sud-27-aout.jpg

 

Au total, entre les forces encerclées et les unités qui ont été détruites dans les combats de ces derniers jours, les forces de Kiev auraient perdu environ 12000 à 15000 hommes, soit le tiers des effectifs engagés dans les opérations contre les insurgés. Des quantités importantes de matériel militaire ont été saisies. C’est une victoire majeure pour ces derniers, dont les conséquences politiques sont considérables.

  1. Il est clair que l’insurrection ne sera pas écrasée militairement. De ce point de vue, l’insurrection a gagné. Kiev ne dispose plus des réserves suffisantes pour reprendre l’offensive. Tout au plus les forces de Kiev peuvent espérer stabiliser le front autour d’un « demi-carré » dont le flanc ouest irait de Mariupol à Slavyansk et le flanc nord de Slavyansk à la frontière russe. Cependant, pour cela, elles devront surmonter la grave crise de commandement et de crédibilité qu’elles connaissent aujourd’hui.
  2. La question d’un cessez-le-feu se pose, et ce dernier sera sans doute rendu possible par l’épuisement progressif des forces insurgées. Si ces dernières sont aujourd’hui à l’offensive, elles seront contraintes de s’arrêter par manque d’effectifs et manque de moyens d’ici au début du mois de septembre.
  3. Si un cessez-le-feu s’impose, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires, la question du devenir politique de l’entité constituée par les insurgés (Novorossiya) se pose. Après les combats de l’été, et les attaques systématiques dont les populations civiles ont été l’objet, l’hypothèse fédérale est désormais obsolète. La constitution d’une ou de plusieurs provinces autonomes, formellement reconnaissant le gouvernement de Kiev mais, dans la pratique, établissant elles-mêmes leurs propres lois et leurs propres accords commerciaux, semble maintenant la solution la plus raisonnable. Cela ne veut, hélas, pas dire qu’elle sera celle qui prévaudra.
  4. On peut craindre que s’installe une situation « ni paix, ni guerre », avec des incidents constants sur la ligne de contact entre les forces de Kiev et celles des insurgés. Cette situation ferait courir le risque d’une reprise de l’offensive de Kiev ou de la part des insurgés. Il faudrait, alors, recourir à des forces d’interposition, qui soient acceptables par l’une et l’autre des parties en présence. Compte tenu de l’engagement des pays de l’UE au profit de Kiev, il est peu probable que cette force d’interposition puisse être européenne. Elle devra être trouvée, sous l’autorité des Nations Unies, au sein des pays émergents (Brésil, Chine, Inde).
  5. Une telle évolution serait une défait politique et symbolique majeure des autorités de l’Union Européenne, obligées d’accepter que des puissances non-européennes viennent maintenir la paix en Europe. Ce serait fort symbolique de l’effacement politique progressif de l’UE sur le continent européen.

 

 

Jacques SAPIR

source: http://russeurope.hypotheses.org

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 22:42

 

140827-Simonenko.jpgPetro SIMONENKO-1er Secrétaire du Parti Communiste d'Ukraine

 

Le Président ukrainien a proclamé il y a deux jours  la tenue de nouvelles élections parlementaires pour le 26 octobre. Il s’agit du deuxième appel aux urnes, après les élections présidentielles en mai dernier.


Toutefois aucune des réformes considérées comme nécessaires en février, qui était également la base des accords entre  les putschistes et Yanukovitch avant que celui-ci soit chassé par un coup d’Etat, n'ont été réalisées, y compris la réforme parlementaire de l’État.


 En fait, la seule réforme réalisée, est celle qui concerne des groupes parlementaires, afin de dissoudre le groupe parlementaire du parti communiste d’Ukraine et si l’on en croit le dernier discours de Porochenko ceux qu’il désigne comme la "cinquième colonne" dans le pays, coupables de refuser le massacre de la population civile, autant qu’organiser la résistance à la politique d’austérité et de destruction des services publics qui s’abat sur le pays.


 Il est clair que les élections, avec le système actuel, ne conduit pas à un changement politique dans le pays, il s’agit d’avoir des élus adaptés aux visées du  Président oligarque Poroshenko,

De surcroît,  cette campagne électorale aura lieu alors que règne la guerre civile, sous réserve de modifications dans l’évolution du conflit dans le Donbass, et une partie importante du pays, encore une fois, ne participera pas aux élections.


Enfin : la campagne électorale se déroule avec de lourdes intimidations , les enlèvements et les tortures contre les opposants politiques.


Hier, lors d’une conférence de presse, le 1er Secrétaire du Parti Communiste d’Ukraine Petro Simonenko au cours d’une conférence de presse a dénoncé la détention et la torture de certains de ses membres.


Selon lui, Vitaliy Prynâ, enlevé le 5 juillet 2014 est l’un de ces cas. "Les employés du SBU (Services de Sécurité Ukrainiens ex-KGB) le 5 juillet 2014 dans la région de Kharkov ont arrêtéà Prynâ, il lui a été  refusé un avocat et la possibilité d’informer sa famille de ses allées et venues,"


Le Dirigeant du Parti Communiste, a déclaré que, pendant longtemps, les autorités ont refusé de confirmer la localisation de Vitaly Prynâ, mais après l’intervention d’un avocat, membre du Parti Communiste,  il a été libéré en l’absence de charge.

 

Il a également signalé la torture d’un membre du Parti Communiste  Viktor Sinâevu, pour lui extorquer des aveux il a été torturé, battu avec un bâton de fer et brulé avec un briquet, brûlé sur les différentes parties du corps.


Le leader communiste, a fait remarquer que le PCU dispose des rapports médicaux attestant de ces tortures.

 

 

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sources: http://histoireetsociete.wordpress.com

   &                               

 

  ru.golos.ua

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 22:28

Voici un document de première main. Un appel de la résistance regroupant les forces de l'Union des républiques populaires de la région dite "Nouvelle Russie" sur la situation dans les régions de Donetsk et de Lougansk et en particulier au sujet de l'état de catastrophe humanitaire. La déclaration s'adresse à tous les citoyens de l'Union européenne, qui n'ont pas accès à ces informations via le système d'information officiel.

 

 

 

 

 

"A la lumière des récents événements dans le monde, nous voulons nous adresser aux habitants de l'Union européenne. De nouveaux conflits apparaissent régulièrement. Hier, celui du Haut-Karabagh a été réactivé. On dit qu'il y a encore et toujours plus de mercenaires. Les soldats ukrainiens prétendent encore que nous sommes des mercenaires de la Fédération de Russie. Cependant, mes collègues et moi-même vous parlons de la ville où nous habitons. Je suis né ici et j'y ai grandi. J'ai servi dans l'armée ukrainienne pendant deux ans et demi. Nous ne sommes pas des mercenaires de Poutine. Nous sommes des gens ordinaires qui veulent seulement une vie normale.


A propos de l'origine de la catastrophe humanitaire et de la Mission de l'OSCE. La Mission de l'OSCE vient régulièrement, cherche quelque chose mais ne voit pas de désastre humanitaire. Nous vous invitons à voir ce désastre humanitaire. Aucun de vous n'a déjà vu une terre peuplée de zombies ; des villes et des villages vides, entièrement vides. Nous sommes les seuls à nous occuper des gens, à leur donner à manger. Ni l'armée ukrainienne ni personne d'autre ne fait ça. Ce n'est pas nous qui pilonnons de paisibles village à l'artillerie et au mortier chaque nuit. Le village de Pervomaisk est presque entièrement détruit. Je me demande comment le gouvernement va trouver l'argent pour reconstuire, en cas de victoire, comme il l'annonce et comment il va s'y prendre, tandis que pendant toute la période de l'indépendance ils n'ont rien construit, pas une seule maison neuve dans la région. Alors avec quels moyens vont-ils reconstruire toutes ces infrastructures anéanties ?

Je veux retenir l'attention des habitants de l'UE, et d'autres : vous allez devoir affronter cette question vous aussi. Ces gens ne pourrons pas vivre éternellement dans cette situation. Ce n'est simplement pas possible.


Vous entendez à travers les mass media que nous sommes des terroristes, des meurtriers. Pardon, mais est-ce que les armes qui sont pointées et qui tirent sur nos villes sont les nôtres, ou peut-être les vôtres ? Nous n'utilisons pas [le symbole nazi de] la rune du loup, mais peut-être votre camp ? Etes-vous attaqué par des missiles balistiques, ou est-ce nous qui le sommes ? Nous voulons mettre cela au clair. Au moins une fois dites aux gens la vérité à propos des buts de guerre : le territoire. Kolomoïsky veut annexer la région de Lugansk à la région de Dniepropetrovsk et la gouverner comme un roi.


- Je voudrais demander à tous ceux qui ont le sens de la justice de simplement prendre conscience que nous menons une guerre de civilisations. C'est-à-dire une guerre dans laquelle chacun prend sa place. Je veux dire, le côté du bien ou le côté du mal.


- Pour vous il s'agit seulement de chiffres. Vous regardez la télévision, en écoutant les informations. Peut-être quelque part sur Internet vous parvenez à percevoir une partie de la vérité, peut-être à propos d'un endroit où nous opérons, peut-être par l'intermédiaire de quelqu'un qui s'intéresse à notre drame. Pour vous, ces événements sont éloignés et inintéressants. Pour nous il s'agit de notre plus proche et de notre plus cher voisinage. Nous voyons ces enfants, ces grand-parents être assassinés. De terribles scènes. Je suis âgé de 30 ans et en quatre mois, j'ai vu presque davantage que pendant 30 ans. Je n'ai jamais cherché la guerre ou quelque chose comme ça. Je suis un homme de paix, mais il y a des circontances où une personne ne peut pas rester à la maison et s'asseoir pour mériter son nom d'homme. Je vous demande à vous, Européens, de ne pas nous considérer comme des numéros.


- Le gouvernement ukrainien ne s'arrêtera pas tant qu'il aura le soutien des anciens membres du Pacte de Varsovie. Cela ne va pas s'arrêter. Autre question : après avoir accumulé autant d'armes, où les Ukrainiens vont-t-ils s'arrêter ? Après la destruction complète du Donbass ? Nous en doutons parce que le thème de la "nation unique" est la devise des fascistes : "mort à l'ennemi."  Prenez garde, Européens, de ne pas devenir un jour les "ennemis" de l'Ukraine !"

 

(Traduction par nos soins, d'après la traduction en anglais d'Olga Luzanova)

 

 

sources: http://blogs.mediapart.fr/blog/xipetotec/

               http://histoireetsociete.wordpress.com

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 12:37

Alexander Zakharchenko est le Premier ministre de la République populaire de Donetsk. Ce n’est pas là le ronron habituel d’une conférence de presse ordinaire, il s’agit de la formation d’une structure  cadre, celle d’une armée de résistance. Plus seulement d’une milice de résistance. Il y a une grande différence : la première relève d’un territoire, la seconde d’un État.


La conférence d’Alexander Zakharchenko
sous-titrée en français

 

 

 


 

 

 

Tout au long de la conférence de presse, le ton  a été à la mode russe typique, où les choses sont minimisées en surface, mais si on prend bien la mesure des mots employés, alors il s’agit d’une grave escalade dans le jeu. Et c’est un cadre de direction pour le reste de la phase ukrainienne de ce conflit.


L’explication parfaitement structurée des événements par le ministre de la Défense est une indication claire de la façon dont la population de l’est du pays a pris cette situation au sérieux. Ils savent exactement ce qu’ils ont à affronter et ils envoient un signal fort : nous sommes prêts mentalement, émotionnellement et physiquement.


Ils ne représentent plus désormais une milice constituée de bric et de broc. Il s’agit désormais d’une machine de guerre bien huilée, avec des volontaires internationaux venant se rallier à la cause. Cela bien que, étant toujours gens à jouer selon les règles, les Russes aient laissé une porte ouverte à la négociation.


Alexander Zakharchenko fixe clairement l’offre des Novorossiens, quand il a dit : « Vous n’avez pas à reconnaître notre statut, seulement à nous laisser tranquilles à l’intérieur de nos frontières des Républiques de Donetsk et de Lougansk ». Les Russes, bien entendu, aimeraient que cette question soit résolue le plus tôt possible. Même si je doute un peu qu’ils le veuillent vraiment. Un renversement de la dynamique actuelle sous un prétexte de paix serait peut-être la plus grosse erreur qu’ils puissent faire aujourd’hui. Cette machine de guerre est déjà allée trop loin.


La crise en Ukraine n’est rien d’autre qu’une campagne de nettoyage ethnique commune conduite par les États-Unis et l’Union européenne par l’intermédiaire de leur division SS en Ukraine. C’est vraiment aussi simple que cela. Hésiter maintenant signifierait une mort certaine demain. Il n’est plus possible de faire confiance à l’Union européenne et aux États-Unis. La seule solution est à présent le contrôle total de l’Ukraine : Kiev doit être libérée.

Cette conférence de presse a servi non seulement à exposer ce qui se passe, mais aussi à faire passer de façon soigneusement coordonnée quelques messages clés. Parmi les principaux :


La férocité de la guerre


Ici ou là se trouve mise en avant la guerre futile qui verrait les mineurs, les agriculteurs et tous les Ukrainiens de l’Est qui travaillent dur prendre les armes. Et l’on ajoute que si cela devait se produire, Kiev n’aurait aucune chance.


Le nombre de victimes du côté de la junte est mis en évidence, avec une connaissance claire des faits et des chiffres relatifs à l’ennemi. Les mères sont averties de que qu’une lettre annonçant un « disparu au combat » est selon toute vraisemblance un certificat de décès.


Un rejet de la narration traditionnelle destinée au grand public et une proposition pour la paix


On dit aux mères (des conscrits de l’armée) « … n’envoyez pas vos enfants ici. Laissez-nous tranquilles. Laissez-nous vivre libres et en paix ». Et on leur rappelle que la guerre a été imposée à l’est de l’Ukraine. Un moyen d’en sortir est même offert lorsqu’il en est appelé à « … une conscience politique, une volonté et un courage qui sont ceux d’une homme véritable » pour arrêter l’opération (la prétendue opération anti-terroriste).

La patience dont fait preuve la résistance est tout bonnement exceptionnelle : même après tout ce qui a été dit, ils affirment « Vous n’avez pas à reconnaître notre statut, mais seulement à nous laisser tranquilles à l’intérieur de nos frontières des Républiques de Donetsk et de Lougansk, et nous nous dirons au revoir ».


Le symbolisme et les révolutionnaires internationaux au Donbass


Il faut noter ici que le symbolisme des troupes paradant comme il avait été fait à Moscou en juillet 1944 [1] est une tactique très forte au plan émotionnel. D’un coup d’un seul, cela met vraiment les choses en perspective pour la babouchka et Joe le ventre à bière moyens. Car non seulement cela fait montre d’une solide connaissance de l’histoire de la résistance, mais cela fixe également les paramètres de la discussion.


Le récit se trouve complètement refondu et à bon escient, lorsque la résistance met en évidence la question fondamentale : il s’agit d’une attaque nazie parrainée par les USA et l’UE contre une Ukraine orientale pacifique.


Mais ce n’est pas tout, on nous dit aussi qu’il y a dorénavant des volontaires internationaux en Ukraine. Il est même question d’inviter des personnels de la Marine française à combattre au sein de la résistance anti-fasciste. Si cela était vérifié, alors ce serait très grave [2].

Nous avons déjà vu un combattant de la liberté espagnol [3] et même un combattant afghan, qui disait rembourser sa « dette » pour tout ce que l’Union soviétique avait fait pour lui [4]. Assurément un cauchemar en matière de relations publiques pour la presse occidentale !

Quelle personne saine d’esprit pourrait gober cet étrange clafoutis concocté par la propagande pro-nazie, dont tous les porte-paroles impériaux nous jouent la musique !? Mais hélas, ce point de repère de l’absurdité qu’est la BBC vit encore, au pays des contes de fées, si l’on s’en réfère à sa dernière dénonciation de soldats russes envahissant l’Ukraine [5]. A n’en pas douter, la planète Neptune est un étrange endroit.


Un rejet de la fédéralisation


Répété à l’envi par les gelées protoplasmiques de l’UE (de même renommée que Boris Johnson, le maire de Londres),  ce verbiage, qui arrive alors que la partie est déjà jouée, est rejeté catégoriquement par :

« Permettez-moi de préciser. Nulle fédéralisation n’est plus possible aujourd’hui. Il est un temps pour tout. Nous avons demandé la fédéralisation il y a 3 mois, puis nous avons demandé une autorisation d’organiser un référendum. Ce temps est révolu, maintenant nous voulons vivre de façon autonome ».


La formation d’un État


Juste au moment où prenait fin le barrage dressé à l’encontre des points de vue visant à prendre le contre-pied de la version des nazis, la résistance a mentionné quelque chose qui, je crois, traduit la volonté inébranlable du gouvernement. Un gouvernement qui dispose maintenant d’un ministre de la Défense et d’une armée. Et remarquez comment le rôle clé d’instrument de protection de celle-ci devient le thème majeur ici.


Ce point est davantage encore mis en avant par le débat sur la peine de mort et son rétablissement par le Conseil suprême. A savoir le Conseil de la République nationale de Donetsk.


Ce n’était pas seulement une conférence de presse, mais une véritable revue des choses : définition des frontières, illustration de la réalité du terrain, conditions de la paix, confirmation des hostilités et même une petite référence au génocide du projet concernant le gaz de schiste dans l’est de l’Ukraine [6].


Il s’agit d’un État-nation, qui sera très probablement une rampe de lancement pour la libération de Kiev. La junte et ses proxénètes à Washington doivent être en ce moment pris de convulsions, et doivent même en avoir l’écume à la bouche, pour être précis.


AE (vineyardsaker.co.nz)
Traduit par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

 

Notes

[1] Le défilé des prisonniers de guerre en juillet 1944 à Moscou: (youtube, russe)

[2] DUkraine : des experts français rejoignent les combattants rebelles (thelocal.fr, anglais, 25-08-2014)

[3] Des combattants espagnols dans le Donbass (youtube.com, anglais, 04-08-2014)

[4] Le combattant afghan de la liberté au Donbass  (youtube, anglais sous-titré en russe)

[5] La BBC : des Russes en Ukraine (encore une fois) (bbc.com, anglais, 26-08-2014)

[6] Naked Goals of Ukrainian Genocide – Part I (slavyangrad.org, anglais, 22-06-2014)

Source : The war in Ukraine enters the next stage (vineyardsaker.co.nz, anglais, 26-08-2014)

Retrouvez toutes nos vidéos sous-titrées en français (et en d’autres langues) sur notre chaine Youtube TheFrenchSaker TV


Pour  approfondir

 

source: http://www.vineyardsaker.fr [26/08/2014]

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 21:56

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L’actuel président de l’Ukraine depuis le coup d’Etat de février, Petro Poroshenko, a demandé au gouvernement d’élaborer un projet de loi qui interdit l’utilisation des symboles « totalitaires », y compris la faucille et le marteau et autres dans des régions comme  Donetsk et Lougansk.


 Selon le décret présidentiel du 23 août 2014, le gouvernement a également demandé à préparer et soumettre à la Verkhovna Rada, un projet de loi sur la description, l’utilisation et la protection des symboles de l’état de l’Ukraine et des pays étrangers.


 Le 14 août, un tribunal a commencé le procès, sur la plainte déposée par le ministère de la Justice, contrôlé depuis février par les néo-nazis de Sbovoda, en vue d’interdire le parti communiste d’Ukraine (PCU) à cause de son soutien au peuple de Crimée et aux républiques du Donetsk et Lougansk.


 En 2009, le Sejm polonais – le Parlement – a approuvé les amendements au Code pénal qui pénalise avec jusqu’à deux ans de prison la reproduction et l’utilisation de la propagande communiste, entre autres. L’interdiction de l’utilisation à des fins politiques de symboles communistes est entrée en vigueur en 2012 en Moldavie.

 

Javier CHAMORO

 

 

source: http://www.mundoobrero.es/pl.php?id=4144k

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 21:49
140826-UKRAINE-MISSILE-BALISTISQUE.jpgDONETSK, 25 août - RIA Novosti

Pour la première fois depuis le début de l'opération spéciale de l'armée ukrainienne dans le sud-est du pays, un missile balistique Tochka-U a frappé la banlieue de Donetsk, rapporte un envoyé de RIA Novosti sur place.


Des missiles de genre ont jusqu'à présent été tirés sur Lougansk et sa région, dont les villes de Snejnoïe et de Chakhtersk. L'attaque a été lancée dimanche, lors de la fête de l'indépendance de l'Ukraine, mais les premières informations à ce sujet ont été diffusées lundi. Selon les experts, les systèmes de missiles à haute précision Tochka-U sont l'arme balistique la plus puissante de l'armée ukrainienne.


L'ogive à sous-munitions a explosé dans l'air, blessant grièvement une femme d'âge moyen, mère de trois enfants, au moment où elle inspectait l'état de leur maison après les nombreux pilonnages de la ville par les forces pro-Kiev. La frappe a également fait un deuxième blessé: un homme qui a couvert de son corps ses enfants. Ces derniers n'ont pas été atteints.

La partie arrière du missile (le moteur) est tombée sur un terrain vague dans le même quartier de la ville. 


Tochka U (code Otan: SS-21 Scarab) est un missile téléguidé à un étage capable de porter des charges nucléaires, chimiques et conventionnelles.


Après la chute de l'URSS, une centaine de systèmes de ce type sont restés sur le territoire ukrainien. Les spécialistes estiment que l'utilisation de cette arme contre les civils constitue un crime contre l'humanité.

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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 21:34

 

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MOSCOU, 26 août – RIA Novosti
Kiev espère qu’un "proccessus de négociations réel" sera lancé en marge du sommet Union douanière-Ukraine, pour régler la crise qui secoue le sud-est du pays, écrit mardi 26 août le quotidien Kommersant.

Moscou précise que des résultats positifs ne sont envisageables que si l’Union européenne renonce à faire pression sur la Russie et commence à "influencer la partie ukrainienne". Quant aux experts interrogés, ils ne s’attendent à aucune percée.


Formellement, le sommet se réunit à Minsk pour évoquer les relations économiques entre l’Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) et l’Ukraine. Comme l’a rappelé hier le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Moscou appelle depuis longtemps à entamer un dialogue "dépolitisé, professionnel, pragmatique et concret" sur le rapport entre la participation de Kiev à la zone de libre-échange de la CEI et ses engagements dans le cadre de l’accord d’association signé avec l’UE, qui n’a pas encore été ratifié.



Vladimir Poutine et Piotr Porochenko évoqueront le règlement du conflit dans le sud-est de l’Ukraine. L’Europe attend le sommet à venir avec un certain optimisme, même si à l’issue de sa visite à Kiev la chancelière allemande Angela Merkel avait déclaré qu’une simple rencontre ne pourrait pas aboutir à des accords avancés dans l’état actuel des choses. Sergueï Lavrov a partagé hier sa propre vision de la situation: il a rappelé que les partenaires occidentaux "attendaient constamment de la Russie un changement de comportement", alors qu’en réalité ils devraient influencer la partie ukrainienne – "pour qu’elle prenne conscience en toute responsabilité qu’il ne s’agit pas d’une lutte pour l’Ukraine contre la Russie, mais pour l’Ukraine en tant qu’Etat dans lequel tout le monde peut vivre confortablement".


Les experts doutent d’une éventuelle percée à Minsk. "Tout le monde attend un seul résultat positif – la fin des opérations militaires. Mais le gouvernement de Kiev ne peut pas stopper la guerre car dans ce cas, il devrait immédiatement s’engager dans le règlement de la tâche complexe qu’est la relance de l’économie ukrainienne en ruines", explique l’économiste ukrainien Alexandre Doudtchak. Le politologue ukrainien Dmitri Ponamartchouk affirme à son tour que la rencontre de Minsk ne promet pas de progrès substantiel, au moins parce qu’elle ne se tiendra pas sur un "territoire neutre". "Minsk est un allié de la Russie, qui est de facto en état de guerre avec nous", a déclaré l’expert.

 

La principale tâche des pourparlers, pour la Russie, est la cessation immédiate des combats dans l’est de l’Ukraine. Un autre objectif consiste à régler la crise humanitaire. Sergueï Lavrov a déclaré hier que Moscou comptait envoyer dans le Donbass un second convoi humanitaire. "Nous avons adressé une note au ministère ukrainien des Affaires étrangères pour l’informer de notre intention. Nous avons joint une liste détaillée de la nomenclature et de la quantité des chargements prévus pour cet envoi et nous espérons une coopération étroite avec les autorités ukrainiennes pour convenir de toutes les formalités nécessaires."


Toutefois, les experts ukrainiens prédisent que le nouveau convoi pourrait connaître le même sort que le premier: les camions russes traverseront la frontière indépendamment de la position des autorités ukrainiennes. "Ce sera une nouvelle pilule amère pour Kiev. Mais l’Ukraine ne pourra pas ne pas l’avaler", conclut Dmitri Ponamartchouk.

 


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La grève qui nous sèvre!
par Floréal

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...à propos des bénéfices secondaires de la grève à Radio-France

Dans Télérama, des lecteurs branchés s’affrontent à fleurets mouchetés (comme il sied dans l’hebdo culturel de l’élite) à propos de la grève dure à Radio-France: si les uns déplorent à mots couverts que la grève les prive inhumainement de leur lot quotidien de boboïsme branché, d’autres, un peu plus à gauche, appuient mollement la grève : ne vise-t-elle pas à défendre ce cher « service public » sans lequel, de leur propre aveu, certains « Téléramistes » ne supporteraient plus le dur fardeau d’exister ?

Quant à nous, bourricots de bolcheviks obtus que nous sommes, nous soutenons sans réserves cette grève. Et cela pour de tout autres raisons que l’élite téléramiste :

  • la première raison est que la grève à Radio-France est un des trop rares exemples d’action DE CLASSE déterminée contre les effets antisociaux de l’austérité hollando-maastrichtienne (même si hélas, trop de journalistes appuient la manœuvre de diversion lancée par Fleur Pellerin pour faire de M. Gallet le bouc émissaire des décisions gouvernementales). Cette grève illimitée montre que des travailleurs peuvent encore se battre pour GAGNER et pas pour « témoigner de leurs aspirations » à l’occasion de « journées d’action » sans lendemain qui laissent d’avance le dernier mot au MEDEF et Valls-MEDEF.
  • La seconde raison est que cela fait un bien énorme au moral que de savoir que chaque jour que le Bon Dieu fait, des millions de braves gens qui se croient « de gôôôche », ne recevront pas leur injection matutinale de social-libéralisme, d’anticommunisme secondaire et d’’euro-atlantisme « humanitaire » administrée par MM. « Pat Co » et B. Guetta, ; grâce à ces irresponsables de grévistes, les intoxiqués de Patricia Clark et de ses « kids » seront frustrés de leur dose quotidienne de frenglish (dans l’émission « Come on ! » rebaptisée « Alive »). En vérité, ce SEVRAGE idéologique de masse est presque aussi salutaire que celui qu’a subi naguère notre pays tout entier quand la grève ouvrière de mai 68 eut « coupé le jus » (et le micro !) aux anticommunistes professionnels de feue l’ORTF !

Pourtant notre bonheur reste incomplet : car pendant que les euro-prédicateurs de Radio-bobo sont réduits au silence, les Radio-beaux-beaufs du privé continuent d’occuper le « temps de cerveau disponible » : entre deux pubs assourdissantes, RTL, Europe 1, RMC, ont tout loisir pour marteler leurs propos antisyndicaux, pour poursuivre leur ramdam anti-fonctionnaires et pour organiser leur promo même plus larvée du FN et de Sarkozy (cherchez la différence !). Se déverse ainsi à plein jet sur le tamtam permanent du MEDEF et de la droite contre les acquis sociaux, les « assistés » (sic) et le code-du-travail-d’où-nous-vient-tout-le-mal ;  sans oublier bien sûr  l’éloge permanent des « States », la célébration émue de la « Belle-Europe-que-v’là », la diabolisation incessante des « ennemis-de-l’Occident » (Russes, Cubains, Coréens, cocos, « islamistes », grévistes de tous poils, etc.), l’éternelle question posée à tout bout de champ par le « journaliste » de service : « mais-que-font-nos-voisins-anglo-saxons-à-ce-sujet ? », l’allégeance obsédante à Frau Merkel, le tout sur fond de bain linguistique anglo-américain…

 

Alors s’il vous plait, travailleurs des radios privés, mettez-vous vite en grève aussi : pas seulement pour soutenir vos vaillants camarades du public (ça s’appelle la solidarité de classe), mais pour faire pleuvoir sur toute la France un bienfaisant mutisme réparateur.  Vite, vite, croisez-vous les bras aussi et rendez ainsi aux citoyens le plaisir de penser par eux-mêmes. Ils auront peut-être alors – qui sait ? – l’idée de revendiquer un audiovisuel public démocratisé et véridique qui soit enfin soustrait au duopole des oligarques du privé et d’une propagande d’Etat aussi doucereuse qu’omniprésente !

Floréal, le 1er/04/2015

Pétition

Halte à la fascisation en Ukraine

Halte à la marche à la 3ème guerre mondiale

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Initiative Communiste n°155 (Avril 2015)

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Frédéric LORDON/France-Culturel/ 26-11-2013
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La Guerre Sacrée

Radio Libertaire 89.4

ALR-libertaireSamedi 31 décembre 2011 de 11 h 30 à 13 h 30

Annie Lacroix-Riz , historienne, participera

à l’émission « Chroniques syndicales » 

consacrée au dossier Renault

sur Radio Libertaire

89,4 MHz FM en Ile-de- France

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