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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 02:00

Nous, internationalistes et communistes, serions-nous subitement devenus« germanophobes » ?


Tous les médias stigmatisent ainsi ceux qui refusent l’Europe allemande, les diktats du gouvernement d’Angela Merkel, la nouvelle « Miss Mark » adulée par Sarkozy de Habsburg-Bocsa.

 

 

ernst.jpg

Photo tirée du site: http://onclekarl.canalblog.com


Arnaud Montebourg, qui a eu le malheur de comparer la politique de la chancelière allemande à celle de Bismarck, a droit à un éditorial du « Monde » qui entonne la même chanson que Cohn-Bendit qui n’hésite pas à traiter le dirigeant socialiste de « Le Pen de gauche ». Même Mélenchon s’offusque de ce « dérapage »….


Nous communistes, qui dénonçons avec force la soumission du pouvoir sarkozien, et au-delà de la grande bourgeoisie française, à l’impérialisme allemand, une habitude qui rappelle le « Hitler plutôt que le Front Populaire » ou la kollaboration de M. Renault avec la Wehrmacht et des Pétain et autres Laval avec le Reich nous sommes très à l’aise sur ce sujet.


D’autant que cette tradition est une constante de l’histoire des couches privilégiées en France : déjà les aristocrates réfugiés à Koblenz combattaient les troupes de la Révolution française dans les armées des Hohenzollern de Prusse et des Habsburg d’Autriche. Quant à Adolphe Thiers, il écrivit à diverses reprises à Bismarck pour lui demander de l’aider militairement à écraser l’insurrection patriotique des Communards qui refusaient de rendre Paris et combattaient pour la « Sociale ».


Cet amalgame entre anti-impérialisme et xénophobie est un grand classique : dénoncer l’impérialisme américain avec son cortège de guerre, d’assassinats, de misère, de dictatures est transformé en « anti-américanisme ».


Nous assistons au même truc avec l’impérialisme allemand. Et cela de la part d’un pouvoir UMP qui bat tous les records en matière de xénophobie d’Etat quand il s’agit de stigmatiser nos compatriotes musulmans et de traquer les travailleurs immigrés !


Pour nous qui nous nous réclamons de la pensée d’un Allemand nommé Karl Marx, c’est évidement assez cocasse d’être traité de germanophobes. Pour nous qui avons fait campagne contre le nazisme avant même sa prise de pouvoir en 1933 avec nos camarades allemands du KPD, c’est une insulte que nous ne tolérons pas. Nous qui avons lutté pour la libération d’Ernst Thaelmann, chef du Parti Communiste Allemand et des prisonniers politiques allemands du Reich, nous qui avons combattu côte à côte avec les anti-fascistes allemands dans les Brigades Internationales en Espagne, nous qui nous réclamons de Jean-Pierre Thimbaud, dirigeant communiste français qui, devant le peloton d’exécution, mourut en criant « vive le Parti Communiste Allemand ! » nous serions des germanophobes ? Nous qui, pour la plupart, avons dès 1990, apporté notre solidarité de classe politique et matérialistes aux milliers de communistes est-allemands persécutés par les chasseurs de sorcières, alors que les « germanophiles » actuels n’ont pas levé un doigt contre ces monstrueuses atteinte aux libertés qui suivirent la prétendue « réunification » capitaliste de l’Allemagne.

Décidément, l’odieux le dispute ici au ridicule.

Et qui dit cela ? Ceux qui ont vendu et qui vendent la patrie aux impérialismes plus puissants qui leurs permettent de préserver leurs profits ! C’est un comble ! « Pas vous et pas ça ! » comme disait Jaurès, qui lui fut traité par les mêmes d’« agent de l’Allemagne » parce qu’il s’opposa, à en mourir assassiné, à la guerre entre les peuples allemand et français en 1914.

Nous, nous sommes patriotes et internationalistes et c’est avec nos frères de classe d’Allemagne que nous luttons contre les impérialismes français et allemand car il y va de l’intérêt de nos deux peuples.

  • G. Gastaud, secrétaire national du PRCF
  • L. Landini, président du PRCF
  • P. Pranchère, vice-président du PRCF
  • J.P Hemmen, vice-président du PRCF
  • D. Antonini, responsable du secteur International du PRCF
  • A. Manessis, secrétaire national adjoint du PRCF

Source:  Initiative Communiste.fr (8 décembre 2011)

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:02

Ce que je crois-l'Europe des 27,c'est finie !


C'est désormais l'Europe du repli teintée de sang et de larmes

 

 

 

111207-Europe.jpg

 

 

Et oui chaque jour une nouvelle annonce, le triple A serait dégradé pour l'ensemble de l'Europe par des agences de notations jamais remises en cause sur le fond. Pour la France le triple A est perdu depuis des mois, c'est ni plus ni moins qu'un nouvel avertissement que le gouvernement Fillon ne peut même plus nier.

 

Que du cinéma et rien d'autre !!!

 

Avant l'éclatement de la zone euro  devenu irréversible, c'est désormais l'annonce à peine voilée de la fin de l'Europe des 27. Finie l'illusion de la grande Europe, de leur grande Europe du marché.

 

C'est désormais l'Europe du repli teintée de sang et de larmes.

 

Le nouveau traité proposait par Merkel et Sarkozy ne propose rien d'autre qu'une Europe à 17 même à 10 avec les contradictions qui se posent déjà avec l'Angleterre.

 

Une Europe concentrée autour de l'Allemagne et peut être de la France qui de fait est un repli pour mieux larguer les autres qui ne pourraient plus suivre.

 

Quelque part et sans le dire il éjecte la Grèce. Quel fiasco !!!

 

Bien-sûr les partisans du Oui au Traité Constitutionnel Européen ne peuvent pas le dire aussi clairement, mais dans les faits c'est la fin de l'Europe des 27.

 

Un triple zéro à Sakozy, Merkel , Barosso et Draghi.


 

Hervé POLY

1er Secrétaire de la Fédération PCF

du Pas-de-Calais (7/12/2011)

 

 

source: le blog d'Hervé POLY

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:44

Tous fainéants !

Tous voleurs !


andregerin.jpgNous sommes vraiment un peuple de fainéants. Non seulement nous voulons travailler moins et gagner plus, mais aussi préserver notre retraite à 60 ans, mais encore pouvoir nous reposer lorsque nous sommes malades. J'en passe et des meilleures. C'est clair : les responsables de la crise, c'est le peuple. Normal, dès lors, qu'un gouvernement adulte et responsable nous mette au pain sec et à l'eau. Le peuple de France doit retrouver sa ligne pour obtenir des A partout. Ruinés, peut-être, mais bien notés, c'est l'essentiel.


 Je caricature pour montrer que les problèmes économiques, la crise de la dette, de l'euro, de l'Europe, ne sont pas des questions techniques mais relèvent bien de choix politiques, de choix de classe, un choix de civilisation. Il y a trente ans, les ogres de la finance ont décidé qu'il fallait cesser de dépenser de l'argent pour produire en France. Au diable nos industries ! Nous entrions dans l'ère nouvelle de la prospérité post-industrielle. Nous connaissons tous l'histoire du roi nu. Grâce à leur réputation, d'habiles tailleurs ont fait croire à un peuple qu'ils habillaient leur roi avec les plus beaux vêtements, alors qu'il le laissait nu comme un vers. Dans sa candeur, c'est un enfant qui a pu s'esclaffer : « mais le roi est nu ! »


 On essaie toujours de nous faire croire qu'en déshabillant la France, nous pourrions, plus tard, vivre mieux que mieux. Depuis Giscard on nous promet « le bout du tunnel ». Les promesses de lendemains qui chantent ont fusé de toutes parts, toujours assorties d'une même rangaine : il faut d'abord commencer par en baver. L'expérience est là : ces politiques conduisent à l'abîme.


 Une authentique politique de gauche devrait enfin s'imposer. En tout premier lieu, il faut dénoncer le dogme de l'argent pour l'argent et la dictature de la finance. En second lieu, la France doit reconquérir son indépendance, sa souveraineté économique et monétaire, se libérer du fardeau de la technocratie européenne. Ensuite, elle doit conquérir une maîtrise démocratique de la finance en nationalisant le secteur bancaire et financier, afin de mener une politique de relance industrielle pour des productions utiles, créatrices d'emplois.


 Ce ne sont pas les idées qui manquent. Force est même de remarquer qu'elles sont assez largement partagées et débattues par nos concitoyens. C'est quelque chose que j'observe régulièrement dans mes rencontres, notamment avec les salariés et les syndicats des entreprises de la circonscription. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la volonté politique n'est pas au rendez-vous pour rompre avec le capitalisme.


 Que va-t-il se passer ? Connaîtrons-nous des déflagrations sociales et politiques en France et en Europe ? Seules certitudes : face aux super-riches, qui volent la France, et au capitalisme prédateur, qui enfonce les peuples dans une crise sans précédent, il n'y a que le mouvement populaire, qui puisse donner le coup de balai salutaire. L'heure est à l'insurrection. Toute ma conviction communiste consiste à travailler à l'émergence de ce mouvement, pour que le peuple de France mette les pieds dans la plat et reconquière sa souveraineté.


André GERIN

 

source: le blog d'André GERIN

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 16:52

Jean-Luc MELENCHON sur France 3: « Faire aussi bien que F. MITTERRAND ! »

 

Notre camarade Noël Collet a retranscrit une partie du journal de 13h00 de France 3 du 20 novembre 2011. On y voit et entend Mélenchon faire l’éloge de son inspirateur Mitterrand. C’est édifiant.

 

 

RETRANSCRIPTION – France 3 -  dimanche 20 novembre 2011 - journal de 13h

 

111204_melenchon_barbichu.jpgEn fin de journal, une séquence d’archive est projetée où Mélenchon, jeune, porte la barbe ; le journaliste lui demande s’il faut un Mitterrand aujourd’hui:

 

« François Mitterrand, il a apporté la preuve notamment pendant les événements de novembre et décembre derniers qu’il a cette capacité d’écoute, d’attention à ce qui est nouveau dans la société française. Pas besoin d’un walkman sur la tête. Il y a une confiance, une sympathie à l’égard de F. Mitterrand, très forte, très profonde. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « tonton » ».

 

Interviewé par France 3 ce dimanche 20 novembre 2011:

 

JLM : « J’avais à la main, dans cette séquence, le cartable d’ouvrier de mon beau-père. Quand j’étais sénateur, ce cartable m’accompagnait partout, parce que c’était une trousse à outils et je voulais montrer mon lien avec cette classe ouvrière qui a fait ma vie ».

 

Le journaliste questionne : « Est-ce qu’il manque un François Mitterrand à gauche aujourd’hui ? »

 

JLM : « IL FAUT SUIVRE SON CONSEIL. IL FAUT FAIRE AUTRE CHOSE AUTREMENT, DISAIT-IL ; NOUS VOICI A PIED D’ŒUVRE. »

 

Le journaliste : « François Hollande n’est pas François Mitterrand ? »

 

JLM : « F. Mitterrand, l’essentiel de son œuvre a été le Programme commun, les 110 propositions, notamment la proposition n°38 qui préconise un référendum sur le nucléaire. Ça n’a pas été fait. C’est le moment de le faire. Il a uni la gauche : les communistes, les socialistes, les écologistes. C’est ce que l’on fait au Front de gauche, non ? Bienvenue au Front de gauche ! TACHONS DE FAIRE AUSSI BIEN QUE FRANCOIS MITTERRAND ET MÊME MIEUX ! »

 

 

Commentaires de Noël Collet:

 

« Il faut un sacré toupet pour présenter Mitterrand comme le créateur du Programme commun. L’essentiel a été construit par le PCF (Dans la stratégie continue de l’union, l’union, l’union, les élections au détriment de l’action). Quant aux 110 propositions, il n’en a tenu aucune. Il devait supprimer les agences d’intérim : elles ont crû à tous les coins de rue ! C’est depuis son avènement, que l’on a du « Cac 40 » à toute heure !

Faire aussi bien que Mitterrand ? Démolir la sidérurgie, la métallurgie lourde (Le Creusot), la construction navale (La Ciotat), privatiser les PTT, Air France, la Snecma (avec l’accord de R. Hue, MG. Buffet, JC. Gayssot) etc, etc… Ca promet.

 

MITTERRAND avait pour projet de PRENDRE 3 MILLIONS DE VOIX AU PCF : lors de la réunion de l’Internationale Socialiste qui a suivi la signature du Programme commun, on lui a reproché cette signature. Il a indiqué : « sur 5 millions de voix communistes, 3 millions peuvent voter socialiste ».


MELENCHON veut passer la deuxième couche ! Il reste encore un petit million de voix PCF.

 

 

source vivelepcf

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 00:20

(Re) lisez « La Lutte des classes en France »

de Karl Marx...

...le parallèle est
 proprement saisissant

Par Gérôme Truc, sociologue, enseignant à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.


Jadis incontournable, Karl Marx est désormais passé de mode. On ne l’enseigne plus guère –y compris dans les amphithéâtres de sociologie et de sciences politiques (a fortiori dans ceux d’économie). On le lit encore moins. On lui préfère Edgar Morin ou Stéphane Hessel. Le manifeste des Indignés plutôt que celui du parti communiste.


Le fait est que l’on a tort. Il n’est nul besoin d’être marxiste pour trouver encore un intérêt de tout premier ordre à la (re)lecture d’un ouvrage comme la Lutte des classes en France. Publié pourtant il y a plus de cent soixante ans, au lendemain de la révolution de février 1848 – qui mit fin à la monarchie de Juillet et instaura la IIe République–, on ne peut qu’être frappé par l’écho de ses premières pages avec notre actualité immédiate. Le parallèle entre la description que Marx offre des dérives de la monarchie de Juillet et ce que nous vivons aujourd’hui est proprement saisissant.


Marx, le meilleur commentateur de notre actualité ? Qu’on en juge dans le texte :

«Après la révolution de juillet, (…) Laffitte laissa échapper ce mot : “Désormais, ce sera le règne des banquiers.” (…) Ce n’est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais seulement une fraction de celle-ci (…) : l’aristocratie financière.» (Cela ne date donc pas d’hier…) « Par ses embarras financiers, la monarchie de Juillet fut dès lors dépendante de la grande bourgeoisie, et cette dépendance fut la source inépuisable d’une gêne financière croissante. » (La crise de la dette avant l’heure.) « Il était impossible de subordonner la gestion de l’État à l’intérêt de la production nationale sans équilibrer le budget (…) Et comment établir cet équilibre (…) sans rejeter une partie considérable du fardeau fiscal sur les épaules de la grande bourgeoise elle-même ? » (Le bouclier fiscal, déjà ?)

« Bien mieux, l’endettement de l’État était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui régnait (…). En fait, le déficit de l’État était l’objet même de sa spéculation et la source principale de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt (…), une nouvelle occasion d’escroquer l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de négocier avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables.» (C’était avant les agences de notation et le triple A.)

« Le déficit de l’État étant d’un intérêt immédiat pour la fraction de la bourgeoisie au pouvoir, on comprend dès lors que les dépenses publiques extraordinaires dans les dernières années du gouvernement de Louis-Philippe aient largement dépassé du double celles sous Napoléon (…). » (C’était combien, déjà, le prix de la suite de Nicolas Sarkozy lors du G20 à Cannes ?) «Les sommes énormes qui passaient ainsi entre les mains de l’État facilitaient en outre des contrats de livraison frauduleux, la corruption, la concussion, des filouteries de toutes sortes.» (Affaire Takieddine, affaire Bettencourt…)

 

«Et les fractions de la bourgeoisie française exclues du pouvoir de crier “Corruption !” (…) La bourgeoisie industrielle voyait ses intérêts menacés, la petite bourgeoisie était moralement indignée (Eh oui, on s’indignait déjà à l’époque…), l’imagination populaire scandalisée, Paris inondé de pamphlets (…) où l’on dénonçait et stigmatisait de façon plus ou moins spirituelle le règne de l’aristocratie financière.» (Avez-vous récemment fait un tour en librairie ?) On sait ce qui s’ensuivit. De mauvaises récoltes et une crise économique aggravée conduisirent à une explosion du nombre de chômeurs et de pauvres, et ce fut alors, à nouveau… la révolution.


Marx, commentateur de notre actualité ?

 

Gérôme Truc


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La grève qui nous sèvre!
par Floréal

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...à propos des bénéfices secondaires de la grève à Radio-France

Dans Télérama, des lecteurs branchés s’affrontent à fleurets mouchetés (comme il sied dans l’hebdo culturel de l’élite) à propos de la grève dure à Radio-France: si les uns déplorent à mots couverts que la grève les prive inhumainement de leur lot quotidien de boboïsme branché, d’autres, un peu plus à gauche, appuient mollement la grève : ne vise-t-elle pas à défendre ce cher « service public » sans lequel, de leur propre aveu, certains « Téléramistes » ne supporteraient plus le dur fardeau d’exister ?

Quant à nous, bourricots de bolcheviks obtus que nous sommes, nous soutenons sans réserves cette grève. Et cela pour de tout autres raisons que l’élite téléramiste :

  • la première raison est que la grève à Radio-France est un des trop rares exemples d’action DE CLASSE déterminée contre les effets antisociaux de l’austérité hollando-maastrichtienne (même si hélas, trop de journalistes appuient la manœuvre de diversion lancée par Fleur Pellerin pour faire de M. Gallet le bouc émissaire des décisions gouvernementales). Cette grève illimitée montre que des travailleurs peuvent encore se battre pour GAGNER et pas pour « témoigner de leurs aspirations » à l’occasion de « journées d’action » sans lendemain qui laissent d’avance le dernier mot au MEDEF et Valls-MEDEF.
  • La seconde raison est que cela fait un bien énorme au moral que de savoir que chaque jour que le Bon Dieu fait, des millions de braves gens qui se croient « de gôôôche », ne recevront pas leur injection matutinale de social-libéralisme, d’anticommunisme secondaire et d’’euro-atlantisme « humanitaire » administrée par MM. « Pat Co » et B. Guetta, ; grâce à ces irresponsables de grévistes, les intoxiqués de Patricia Clark et de ses « kids » seront frustrés de leur dose quotidienne de frenglish (dans l’émission « Come on ! » rebaptisée « Alive »). En vérité, ce SEVRAGE idéologique de masse est presque aussi salutaire que celui qu’a subi naguère notre pays tout entier quand la grève ouvrière de mai 68 eut « coupé le jus » (et le micro !) aux anticommunistes professionnels de feue l’ORTF !

Pourtant notre bonheur reste incomplet : car pendant que les euro-prédicateurs de Radio-bobo sont réduits au silence, les Radio-beaux-beaufs du privé continuent d’occuper le « temps de cerveau disponible » : entre deux pubs assourdissantes, RTL, Europe 1, RMC, ont tout loisir pour marteler leurs propos antisyndicaux, pour poursuivre leur ramdam anti-fonctionnaires et pour organiser leur promo même plus larvée du FN et de Sarkozy (cherchez la différence !). Se déverse ainsi à plein jet sur le tamtam permanent du MEDEF et de la droite contre les acquis sociaux, les « assistés » (sic) et le code-du-travail-d’où-nous-vient-tout-le-mal ;  sans oublier bien sûr  l’éloge permanent des « States », la célébration émue de la « Belle-Europe-que-v’là », la diabolisation incessante des « ennemis-de-l’Occident » (Russes, Cubains, Coréens, cocos, « islamistes », grévistes de tous poils, etc.), l’éternelle question posée à tout bout de champ par le « journaliste » de service : « mais-que-font-nos-voisins-anglo-saxons-à-ce-sujet ? », l’allégeance obsédante à Frau Merkel, le tout sur fond de bain linguistique anglo-américain…

 

Alors s’il vous plait, travailleurs des radios privés, mettez-vous vite en grève aussi : pas seulement pour soutenir vos vaillants camarades du public (ça s’appelle la solidarité de classe), mais pour faire pleuvoir sur toute la France un bienfaisant mutisme réparateur.  Vite, vite, croisez-vous les bras aussi et rendez ainsi aux citoyens le plaisir de penser par eux-mêmes. Ils auront peut-être alors – qui sait ? – l’idée de revendiquer un audiovisuel public démocratisé et véridique qui soit enfin soustrait au duopole des oligarques du privé et d’une propagande d’Etat aussi doucereuse qu’omniprésente !

Floréal, le 1er/04/2015

Pétition

Halte à la fascisation en Ukraine

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Initiative Communiste n°155 (Avril 2015)

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Les cons ça ose tout !
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Jacques SAPIR-10/12/2013 (blog)
La Guerre Sacrée

Radio Libertaire 89.4

ALR-libertaireSamedi 31 décembre 2011 de 11 h 30 à 13 h 30

Annie Lacroix-Riz , historienne, participera

à l’émission « Chroniques syndicales » 

consacrée au dossier Renault

sur Radio Libertaire

89,4 MHz FM en Ile-de- France

Pour écouter sur internet cliquez ici !