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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 22:49

141013-JLM.jpgPhoto Albert Facelly pour l'Humanité


 

Dans un entretien, Jean-Luc Mélenchon, dont le nouveau livre, "l’Ère 
du peuple", paraît aujourd’hui aux éditions Fayard, estime que 
le Front de gauche est un point d’appui déterminant pour l’avenir.


Dans votre livre l’Ère du peuple, vous appelez ce dernier à reprendre le pouvoir sur l’oligarchie. À qui vous adressez-vous ?

Jean-Luc Mélenchon : Au peuple urbain actuel. Pour ces millions de gens, le lieu de socialisation politique n’est plus l’entreprise. Car beaucoup n’y travaillent qu’une heure par semaine ou pas du tout. Cela ne se réduit donc pas seulement, comme on le pensait à gauche autrefois, au salariat organisé. Au cours des vingt dernières années, toutes les révolutions ont été des révolutions populaires urbaines, qui ont consisté, pour l’essentiel, à occuper l’espace public urbain. Le peuple devient acteur de l’histoire quand il se met en mouvement politique sur ses revendications. Nous sommes dans une période où il a été défait. Qui a réussi ce tour de force ? L’oligarchie, en précarisant la main-d’œuvre pour l’obtenir au prix le plus bas possible et en l’éjectant de la sphère politique grâce à des mécanismes autoritaires. En France, le mécanisme de confiscation démocratique par l’Union européenne s’est parfaitement emboîté avec la monarchie présidentielle qui déjà expulsait largement le peuple de la décision commune. C’est pourquoi la question de la Constituante n’est pas un à-côté, c’est le cœur de la stratégie révolutionnaire du XXIe  siècle.


Vous êtes évidemment très critique vis-à-vis de la politique de François Hollande. Mais, au-delà, pourquoi estimez-vous que se référer à la gauche est dépassé ?

Jean-Luc Mélenchon : Entendons-nous bien sur ce point. Je n’abandonne pas l’idée de gauche. Je suis un homme de gauche. Toute mon histoire, c’est la gauche. Et au demeurant je crois que le clivage entre la gauche et la droite, en son sens fondamental, celui de 1789, est indépassable. Mais aujourd’hui quand vous dites « je suis de gauche », les gens comprennent que vous êtes avec Valls et Hollande. Pour nous, c’est un crève-cœur. Le crime majeur de ce tandem est de nous avoir volé le mot qui nous désignait. Pourquoi nous l’ont-ils volé ? Pour masquer qu’ils font une politique de droite. Nous ne devons pas croire que l’ancien monde politique d’où nous venons, celui où il y avait des habitudes de vote, des traditions d’appartenance, continue d’exister. Il faut donc cesser de croire qu’il suffit de dire que notre programme est « de gauche » pour faire la preuve qu’il est bon pour le peuple. Ce n’est plus l’étiquette qui fait le programme. Nous sommes, en quelque sorte, dans l’ère des cœurs à gagner. C’est pourquoi plutôt que chercher à rassembler la gauche, ce qui rend suspect, il faut chercher à fédérer le peuple.


Vous dites que nous sommes sur la « mauvaise pente », en référence aux scores du Front national, qu’est-ce qui l’explique et est-il encore temps de l’inverser ?

Jean-Luc Mélenchon : L’extrême droite en France est la seule force en dynamique. Aux élections européennes Mme Le Pen a mieux mobilisé son électorat que nous. J’observe que la force va à la force. Si nous sommes capables d’être cohérents, un tant soit peu disciplinés et actifs, nous entraînerons la société parce que nous montrerons que nous sommes l’alternative. Aujourd’hui, M. Valls est très content de pouvoir dire sur tous les plateaux de télé qu’il n’y a pas d’alternative à gauche. Évidemment c’est un mensonge, il y en a une : le Front de gauche. Nous devrions donc être le recours mais nous ne le sommes pas. Nous nous sommes rendus illisibles aux élections municipales. Il faut savoir tourner la page, mais en tirant la leçon pour les élections cantonales et régionales. Mon option stratégique reste claire : autonomie face au PS et lutte implacable contre la politique de droite et le Front national. Il ne faut pas enjamber les prochaines élections. Ce sont deux rounds où nous pouvons accumuler de la puissance. Mais il faut que les gens aient confiance dans le fait que nous ne pactiserons pas avec Hollande et Valls.


Des voix critiques se font entendre à gauche, une construction majoritaire y est-elle possible ?

Jean-Luc Mélenchon : La difficulté avec tous ces groupes c’est qu’on ne sait pas clairement ce qu’ils veulent. Les écologistes que nous avons rencontrés avec le Front de gauche ne veulent pas rompre avec le PS. M. Hamon dit lui-même qu’il n’est pas en rupture avec le gouvernement, qu’il souhaite qu’il réussisse… Pour le vote du budget, on est exactement dans la même logique qu’au moment du vote de confiance : il ne suffit pas de s’abstenir. Je suis toujours partisan de sortir des crises par le haut. N’avais-je pas proposé de former une majorité parlementaire alternative l’an passé ? Cet appel a été répété pendant plus d’un an. S’il pouvait se dégager de l’Assemblée nationale une nouvelle majorité pour gouverner à gauche vraiment, j’en serais mille fois d’accord. Mais je ne veux pas qu’on nous instrumentalise. J’approuve la tournée qu’a faite Pierre Laurent où il a porté partout le même message : on ne peut pas construire sans rompre avec cette majorité. C’est un discours dans lequel je me reconnais entièrement. Nous travaillons de bonne manière en occupant chacun un créneau différent de la bataille commune.


Vous avez lancé un mouvement pour fédérer le peuple autour de la VIe République. Quelles doivent être ses lignes de force ?

Jean-Luc Mélenchon : La VIe République, c’était la proposition centrale du Front de gauche portée pendant toute la campagne présidentielle. Il ne s’agit pas d’un objet de communication. C’est la stratégie révolutionnaire de notre époque. Le Mouvement pour la VIe République n’est pas un parti, son objectif est de se vouer à rendre une idée majoritaire. La question ne concerne pas seulement les institutions. Elle porte sur les droits sociaux fondamentaux à partir desquels la société peut fonctionner, sur les droits écologiques fondamentaux autour desquels doit être organisée l’économie du pays. C’est tout ce travail de réappropriation des objectifs généraux de la politique qui est proposé à travers la stratégie VIe République. La difficulté du maniement de cette idée c’est qu’il faut à la fois la mettre sur la table et la laisser ouverte. Ce n’est pas très important de dire comment moi je vois les choses. Même si je suis, pour ma part, par exemple, pour le vote obligatoire, le référendum révocatoire, limiter les droits de propriété privée du capital à un droit d’usage… Depuis la rentrée toute une série de personnalités ont dit d’accord. Voyez comment un mot d’ordre fédérateur du peuple peut aussi rassembler à gauche. C’est en ce sens qu’il faut le prendre : partir des contenus pour aller à l’accord politique, et non l’inverse.


L’écologie est une des préoccupations centrales de votre livre, comment s’articule-t-elle avec le Mouvement pour une VIe République (M6R) ?

Jean-Luc Mélenchon : Aujourd’hui, le changement climatique est commencé. Dès lors l’humanité tout entière doit se poser la question de savoir si c’est chacun pour soi ou tous ensemble. Pour moi, le peuple français doit mettre dans la Constitution, comme il y avait inscrit autrefois le principe d’égalité auquel personne ne croyait, la règle verte : dorénavant l’économie française ne prendra jamais plus à la nature qu’elle peut reconstituer. C’est un gigantesque défi technique dont nous avons tous les outils. Seulement ils ne sont pas utilisés parce que le capitalisme de notre époque ne peut pas laisser se dédier à l’investissement productif écologique la masse d’argent qu’il prend pour les dividendes.


Comment envisagez-vous le rapport entre le Mouvement pour une VIe République et le Front de gauche ?

Jean-Luc Mélenchon : D’abord, le Front de gauche est le point d’appui de tout futur populaire dans ce pays. Il n’y a de choix qu’entre le Front de gauche ou la coalition Hollande-Valls. Quoi d’autre, sinon ? Dans ce paysage, il ne peut pas être question de laisser se dessécher le Front de gauche. Il faut que nous nous retrouvions d’abord sur une stratégie électorale. Des assemblées citoyennes doivent discuter de comment utiliser au mieux les élections cantonales alors que Valls et Hollande voudraient en faire un moment passif et politicien. Eux qui ne veulent même plus distribuer les professions de foi. Mais il ne faut pas que le Front de gauche reste enfermé sur lui-même. Il faut donc sans cesse mettre en avant des perspectives de nature à fédérer le peuple et du coup, peut-être, rassembler à gauche. D’ailleurs, les militants du Front de gauche sont nombreux dans le mouvement VIe République. C’est une manière pour eux d’aller sur le terrain et surtout de répondre en positif au sentiment dominant de rejet de la politique.


Vous appelez à de grandes transformations politiques, dans le même temps les citoyens sont confrontés à l’urgence sociale. Y a-t-il des batailles à mener immédiatement ?

Jean-Luc Mélenchon : D’abord, il faut se joindre à toutes les batailles que les syndicats engagent. Défense du pouvoir d’achat, de l’école, du système de santé, de l’environnement… Toutes ces batailles doivent être menées et le sont. L’initiative citoyenne existe même si elle n’occupe pas le devant de la scène et est souvent méprisée par les médias institutionnels. Au-delà, tout le monde a compris que c’est à l’élection présidentielle que se joue le pouvoir dans notre pays. C’est pourquoi notre candidature en 2017 doit être une candidature avec un contenu politique extrêmement dense et profond : la VIe République. Ce n’est pas un replâtrage que nous allons proposer. Il faut donc commencer dès maintenant à gagner les esprits. 2017 sera un aboutissement, pas un commencement. 

 

entretien réalisé par Julia HAMLAOUI

 

 

« Ce n’est pas un tabou, c’est un acquis social ! ». Jean-Luc Mélenchon a dénoncé, hier, sur France 3, les propos du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, qui estime dans un entretien au Journal du dimanche qu’il ne doit pas « y avoir de tabou ni 
de posture » sur l’assurance chômage (voir par ailleurs). « Regardez comme ces gens sont ignobles, a déclaré l’ancien coprésident du Parti de gauche. C’est 
un gouvernement de gauche en principe. Ils parlent de tabou, mais ce n’est pas 
un tabou, monsieur le banquier, c’est 
un acquis social ! » Et le député européen de poursuivre : « Quand quelqu’un qui se dit de gauche parle comme quelqu’un non seulement de droite, mais quasiment d’extrême droite, alors c’est très grave. »


source: http://www.humanite.fr

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 13:20

PARIS

 

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BREST

 

Forte mobilisation contre le projet Tafta- Samedi,à l'appel du collectif Stop Tafta, une manifestation a regroupé environ 300 participants contre le projet Tafta d'accord de commerce et d'investissement entre les États-Unis et l'Union européenne. De nombreuses actions similaires se tenaient simultanément en France et en Europe. À Brest, le circuit suivi par le cortège de manifestants reliait différents lieux symboliques tels que la mairie, l'hôpital ou encore le centre des impôts, autant de structures qui, pour le collectif, voient leur champ d'action menacé par ces accords. Par ce rassemblement, les organisateurs souhaitent à la fois interpeller les élus afin qu'ils déclarent symboliquement leurs communes hors des accords Tafta et informer la population du contenu de ces traités dont le collectif estime qu'ils réduisent la marche de manoeuvre des politiques au profit des multinationales.

QUIMPER

 

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Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce samedi matin, place Terre-au-Duc, à Quimper, pour protester contre le projet de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis. La signature de l'accord doit intervenir en 2015.

 

 

source: letelegramme.fr

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 19:19

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Un vaste est en cours de négociation entre l’Union européenne et les . Négocié en toute , celui-ci comporterait de nombreux dangers pour les normes sociales, environnementales et sanitaires. Il représente aussi une menace démocratique dans la mesure où il permettrait aux multinationales de poursuivre les Etats devant des tribunaux d’arbitrage privé. Cette vidéo fait état des que représente le projet de (TAFTA).

 

 

 

 

source:  http://reseauinternational.net/

 

Pour aller plus loin :

 

-Le Grand Marché Transatlantique-la menace sur les peuples d'Europe par Raoul-Marc JENNAR (Editions Cap Béar);

-Chronique de Jacques NIKONOFF du 25/06/2013-Etude sur le Partenariat Transatlantique

( http://www.m-pep.org/spip.php?article3357)


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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 12:53

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Malgré l’absence de compromis avec la direction, le SNPL Air France ALPA a annoncé aujourd'hui sa décision de suspendre immédiatement le mouvement de grève débuté le lundi 15 septembre dans l’intérêt des passagers et de l’entreprise.  

    
Après une autre nuit de négociations infructueuses, les pilotes ne peuvent que constater une nouvelle fois la rupture du dialogue social et l'incapacité de la direction à sortir d'une posture d'image.   

   
Malgré les provocations, les fausses propositions et la désinformation menées par la direction d'Air France, les pilotes ont pris la décision de reprendre le travail, dans un climat qu’ils espèrent plus apaisé.

    
Une fois de plus, les pilotes du SNPL Air France ALPA déplorent que l'incapacité  de la direction à négocier sincèrement avec eux ait conduit à une crise longue ayant pénalisé les clients de la compagnie.   

   
Moins d’une heure après cette déclaration d’apaisement des pilotes, la direction d’Air France ne renonce pas à ses ambitions de bafouer les accords signés dans le cadre du développement de Transavia France pour mettre en œuvre son projet de façon unilatérale avec le plus profond mépris pour le dialogue social.  

    
« Nous sommes une nouvelle fois consternés par l'attitude de la direction qui met en danger aujourd’hui par ses provocations la sérénité nécessaire à la reprise des vols », a déclaré Jean-Louis Barber, Président du SNPL Air France ALPA.      

 

 

Roissy le 28/09/2014

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 22:14

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Nos pensions sont bloquées, mais en plus nous devons faire face aux hausses d’impôts, avec la suppression de la ½ part fiscale aux veufs et veuves ou divorcés qui ont élevé au moins un enfant, mais surtout avec la prise en compte dans l'impôt sur le revenu de la majoration familiale pour les personnes ayant au moins trois enfants de 10 % sur la pension, jusqu'ici défiscalisée. 3,8 millions de retraités verront cette année, une augmentation de leur revenu imposable. Et ceux qui étaient jusqu’à présent non imposable ne bénéficieront plus, en 2015, du taux réduit de CSG de 3,8 %.

 

Mardi 30 septembre-Mobilisation générale des retraités

 

-contre le gel des pensions,

-pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités;

-pour le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l'année;

-pour une loi progressiste sur l'adaptation de la société au vieillissement basée sur une solidarité intergénérationnelle réduisant au maximum le reste à charge des personnes en perte d'autonomie et de leurs familles;

-pour le développement et le renforcement des services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc..)

 

Rendez-vous du 30/09

 

-Saint-Brieuc (22) -rassemblement place des Droits de l'Homme (derrière la mairie) à 10 heures 30;

 

- Brest (29N) rassemblement à partir de 10 h 30 devant la permanence de la députée, 43 rue Branda;


-Quimper (29S)-rassemblement à 10 heures 30 devant la permanence du député JJ URVOAS-8 place de la Tourbie-puis descente en Préfecture

 

-Lorient (56)-rassemblement à 10 heures 30 devant la sous-préfecture de Lorient

 

 

Appels CGT-FSU-FGR-FP

 

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 21:41

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La grève des pilotes, avec leurs syndicats est effective et largement majoritaire depuis le 15 septembre.


Mercredi 24 septembre, la direction d’Air France a abandonné "le projet Transavia Europe" mais maintient deux contrats distincts pour les pilotes de Transavia et pour ceux d’Air France.


Les négociations ont été suspendues dans la nuit de vendredi à samedi sans qu’aucun rendez-vous n’ait été fixé. La direction proposait de maintenir l’emploi des pilotes "aux conditions d’exploitation et de rémunération de Transavia France, afin de garantir la compétitivité de cette dernière ainsi que son développement en complémentarité avec le réseau Air France". Samedi matin, le porte parole du SNPL (Syndicat national des pilotes de lignes, majoritaire) a déclaré :"Les pilotes faisaient de grosses concessions … mais demandaient en échange un contrat de travail unique".


Il faut rappeler que l’un des points clé du projet "Transavia Europe", c’est de créer une dizaine de bases en Europe avec à chaque fois "un contrat local". L’un des corollaires du "Low cost", c’est la mise en cause des garanties contractuelles existantes.


Le contrat chez Transavia, s’il garantit un meilleur salaire en début de carrière impose un plus grand nombre d’heures de vol par an (700 à 800, contre 600 chez Air France), et moins d’avantages sociaux, en particulier la retraite complémentaire et la mutuelle.


Si le retrait du "projet Transavia Europe" à l’origine du conflit est enregistré, le retrait du double contrat n’est pas acquis. "Les conditions du dialogue social ne sont aujourd’hui pas réunies, nous avons décidé de prendre nos responsabilités en levant le mouvement de grève", a affirmé, Guillaume Schmid, responsable du SNPL.

 

source: http://parti-ouvrier-independant.fr [28/09/2014]

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 20:38

Après l’attaque contre les totems, celle contre les statuts…Ci-dessous un communiqué du SNLC-FO relatif à la publication des décrets Hamon sur le service des enseignants du secondaire. Celui-ci est suivi par les commentaires de la commission enseignement du P.R.C.F.

 

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Communiqué du S.N.L.C.-F.O. – Le décret de la honte voulu par les bureaucraties syndicales de la F.S.U. – 21 septembre 2014

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Les faits le prouvent, ce décret 2014-940 est régressif.
Le 20 août, B. Hamon signait un décret qui bouleverse les obligations de service des enseignants du second degré. Force est de constater que depuis, la publicité donnée à ce décret, qui touche 350000 professeurs, est inexistante.
Et pourtant… Applicable à la rentrée 2015, il fixe les obligations des enseignants du secondaire « dans le cadre de la réglementation applicable à l’ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail » (décret n°2000-815 du 25 août 2000 Fonction publique). Parce qu’il faut bien appeler un chat un chat, ce sont bien les 1607 heures annuelles, cela sous prétexte de reconnaître les missions liées à l’enseignement.
Alors que les tâches quotidiennes annexes à l’enseignement sont toujours alourdies et la transmission des connaissances proprement dite de plus en plus difficile, cette nouvelle disposition ouvre la voie aux 18h + x heures de présence de toute sorte, obligatoires et fixées localement. A la clé donc encore plus de temps de présence pour mettre en place les politiques éducatives locales avec les partenaires, les collectivités, évaluer les compétences, recevoir les parents, etc. Avec le nouveau socle de compétences sur lequel le ministère organise une consultation la réunionnite risque de s’aggraver encore. Alors que les professeurs certifiés et agrégés sont recrutés pour enseigner en lycée ou en collège et les PLP en LP ou SEGPA, les missions seraient désormais identiques… Ce qui est proposé à donc beaucoup d’incidences , notamment dans le cadre des affectations.
Ce décret prévoit aussi la mise en place d’un nouveau régime indemnitaire, pour l’exercice de « missions particulières », définies localement. Combien ? Pour qui ? Pour quoi ? Sur la base d’une lettre individuelle de mission signée du chef d’établissement ? Autant de questions qui méritent réponse. Le ministère avait annoncé qu’il consulterait les organisations syndicales sur ses projets avant l’été. A ce jour il ne l’a toujours pas fait. Il pourrait le faire en octobre ou en novembre. Le montant de l’indemnité pourrait être, selon les chiffres avancés début 2014 de 1200 euros (éventuellement 600 pour une demi indemnité) : c’est à peine le montant d’une HSA de certifiés classe normale, mais moins qu’une HSA de certifiés hors-classe, ou d’agrégé.
En attendant, avec le décret, les professeurs perdent à coup sûr la plupart des réductions de service (cabinet d’histoire…), l’attribution de l’heure de première chaire se fera sur la base de 10 heures, les heures de coordination d’EPS disparaissent… tandis que les tuteurs de stagiaires ont vu leur indemnité passer de 2000 à 1250 euros !
Si ce décret constituait une avancée, s’il sécurisait notre statut, notre métier, s’il reconnaissait nos missions en diminuant notre charge de travail ou améliorait nos rémunérations, malgré le pacte de responsabilité et ses 50 milliards de coupes budgétaires, alors pourquoi garder un tel silence ? Pourquoi tarder à rendre public le dispositif indemnitaire ? Personne ne peut penser que ce soit lié aux prochaines élections professionnelles (du 27/11 au 4/12)…
Mais les faits le prouvent, ce décret est régressif. Alors y a-t-il une autre revendication que celle d’abrogation du décret du 20/08 2014 et de rétablissement de toutes les garanties des décrets du 25 mai 1950 ?

 

Un COMMENTAIRE de la COMMISSION ENSEIGNEMENT du P.R.C.F.

 

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Jusqu’alors les obligations de services des enseignants du secondaire étaient régies par un décret spécifique issu du statut général de la Fonction Publique due au communiste Maurice Thorez, alors ministre dans le gouvernement de la Libération qui au sortir de la guerre mit en place une partie du programme du Conseil National de la Résistance. Bon an mal an, et malgré ses imperfections bien réelles, ce décret (dit décret de 1950) garantissait à la profession, en dépit des nombreuses attaques menées par divers gouvernements, une définition du temps de travail en terme de maxima d’heures de cours hebdomadaire. De plus, cinquante années de luttes syndicales principalement menées par le SNES avaient permis d’attacher à ce décret un droit coutumier favorable à la profession. Dans un contexte général de déréglementation, de coupes budgétaires et de dérives autoritaires et entrepreunariales orchestrées depuis Bruxelles et mises en application rue de Grenelle par les gouvernements U.M.P.S., la tentation d’augmenter la charge de travail des enseignants, ainsi que celle de les livrer à l’arbitraire sans frein des hiérarchies locales étaient grandes….
Fi du statut élaboré par Thorez et amendé par Anicet Le Pors en 1983, le lifting dont rêvait Chatel, le roi de la cosmétique, c’est le gouvernement de la droite complexée qui le met en place.
Ainsi, sous prétexte de reconnaitre le « travail invisible » des enseignants, c’est toutes une liste de « missions liées » (c’est-à-dire non directement liées à l’enseignement) qui apparait dans les obligations de services et tout cela dans le cadre des 1607h annuelles, c’est-à-dire dans le cadre d’une annualisation des services dont Aubry fit déjà le cadeau empoisonné aux personnels hospitaliers lors de la mise en place des 35h dans la Fonction Publique.
Le plus beau, c’est que cela ce fait dans un silence assourdissant, et pour cause, alors que les syndicats ouvertement gouvernementaux (UNSA-CFDT) se prononçaient pour ce nouveau décret, le syndicat ultra majoritaire SNES-FSU s’est permis de se prononcer en abstention sur le texte du décret!

C’est tout simplement hallucinant: voilà où mène l’aveuglement volontaire qui refuse de voir que la Stratégie de Lisbonne pour l’éducation et que le programme de la (grosse) Commission européenne concourent tous les deux à casser l’Ecole républicaine pour mieux la privatiser et la livrer aux appétits du Marché. A force de refuser de dénoncer les ressorts du système, à force de ménager la hideuse « construction européenne » antisociale, on en vient parfois à dorer soi-même ses propres chaînes!
Pourtant la colère gronde dans la profession, les prises de positions dans les établissements pour dénoncer les décrets Hamon sont nombreuses, et plusieurs secteurs académiques du SNES parmis les plus important ont pris position contre le décret Hamon.De plus, l’on se rappelle qu’à l’hiver dernier, les enseignants de Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, menant une lutte dure et unitaire, non pas pour « montrer leur colère », mais pour GAGNER (comme les pilotes d’Air-France) réussirent eux à sauver leurs statuts de la machine eurodestructrice conçue par l’Axe Hollande-Merkosy et alors actionnée par Peillon.
http://blog.nonauprojetpeillon.info/pages/Mobilisation-en-France
Où l’on s’aperçoit que « ceux qui vivent sont ceux qui luttent » pour citer un auteur absent des fameuses « compétences », clefs de la Stratégie de Lisbonne pour l’Education, et que malheureusement, ceux qui refusent de se battre et qui accompagnent un gouvernement social-maastrichtien au nom du « moindre mal », ont déjà perdu… et risquent en outre de faire reculer l’outil syndical de lutte qu’a longtemps été le S.N.E.S.-F.S.U. dans l’estime du monde enseignant floué.

Décidément, pour défendre ce qui subsiste des conquêtes sociales et républicaines issues de 1789, de 1936 et de 1945, et adossés depuis toujours à l’Ecole de la République, cet outil au service de la transformation sociale de progrès tel que le défendait le scientifique révolutionnaire G. Monge, il faut partout dénoncer la doxa eurolibérale sans craindre de secouer les Etats-majors syndicaux euro-endormis.
Défendons les conquêtes du CNR, et contre ceux qui veulent briser les « totems » (c’est-à-dire les acquis sociaux !), défendons les statuts de la Fonction Publique, que Valls-Hamon et consorts essaient de sacrifier sur l’autel du Pacte de Stabilité patronal et de l’Euro prison des peuples.

 

source: http://www.initiative-communiste.fr

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 20:50

0000-bernard-maris.jpgL'économiste Bernard Maris est professeur des universités à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII. Il est membre du conseil général de la Banque de France. Alors qu'il était pour la monnaie unique depuis 25 ans, il a changé d'avis : maintenant, il est pour la sortie de l'euro.

 

Bernard Maris écrit cet article fondamental :

 

L'autre politique économique, ou comment échapper aux Chinois.

 

 

Sortir de l'euro permettrait de retarder la conquête de notre marché du travail par la Chine.

 

Existe-t-il un autre modèle que le modèle Valls – Fillon – Juppé – Sarkozy ? Oui, il y en a un, et un seul. C'est le modèle macroéconomique fondé sur une sortie totale ou partielle de la zone euro. Autrement dit, et je pèse mes mots, si on ne sort pas partiellement ou totalement de la zone euro, la seule politique macroéconomique possible est celle de Valls-et-les-autres.

 

– Si l'on garde l'euro, le seul moyen de ne pas crever face à la politique menée par l'Allemagne est de mener une politique de contre-offensive en vendant nos produits faits par nos petites mains, travaillant plus dur et plus longtemps pour des salaires plus faibles. A cette seule condition, on peut espérer tenir sur le radeau. Combien de temps ? Un demi-siècle environ. Après, toute la technologie sera passée aux Indiens et aux Chinois, qui deviendront nos employeurs.

 

– Une sortie totale ou partielle de la zone euro permettrait à l'économie française de se redresser plus rapidement, avec un coût inférieur en termes de pouvoir d'achat et de souffrance sociale. On gagnerait 25 ans environ par rapport au plan Juppé-Valls. Une génération de gagnée. Une cohésion sociale plus forte, pour envisager l'avenir (les conditions de travail offertes par nos futurs employeurs, les Chinois et les Indiens ; les conditions de rivalité de nos anciens amis – les Espagnols, les Allemands, etc, à qui nous aurions damé le pion).

 

Je ne vais pas exposer à nouveau les conditions d'une sortie intelligente et raisonnée de l'euro, négociée avec nos partenaires de la zone.

 

On aura beau dire que, français ou étranger, un patron est d'abord un patron, et que son capital comme son âme, par définition, sont mondialistes ou apatrides ou internationaux, un gouvernement français dominé par des patrons étrangers serait totalement soumis, muselé, sans aucun pouvoir.

 

Un gouvernement français dominé par des patrons français aurait plus d'autonomie parce qu'il pourrait négocier ses prébendes, fiefs, affermages contre quelques avantages sociaux relevant du modèle dit « français ». Or, pour pouvoir négocier ces fiefs, affermages (ainsi les concessions des autoroutes honteusement refilées par Villepin), il faut au moins être propriétaire du bien public fondamental qu'est l'argent.

 

Donc il faut sortir partiellement ou totalement de l'euro. Pourquoi l'euro ? Pour l'Europe fédérale. Qui veut de l'Europe fédérale ? Hollande et Bayrou. C'est peu. L'Allemagne ne veut pas d'Europe fédérale, ni l'Espagne, ni l'Italie, ni personne. Peut-être la Belgique et le Luxembourg, mais certainement pas le Royaume-Uni, la Pologne ou l'Irlande. Ou l'Italie. Ciao l'euro, et vraiment pas de regret !

 

Article lu sur le Blog d'El Diablo

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 19:41

140927-baisse-pouvoir-dachat-2009-2014-insee.jpg

 

 

Dans une étude sur l’évolution du pouvoir d’achat des Français, réalisée pour le magazine 60 millions de consommateurs dans son numéro 497 d’octobre 2014, on apprend que les Français auraient perdu en cinq ans plus de 4 % de pouvoir d’achat soit 1 500 euros par an.


Cette dégradation du pouvoir d’achat est due en particulier à la hausse considérable des dépenses contraintes (loyer, chauffage, eau, gaz, électricité) ainsi que celle des carburants.

« Les ménages n’ont guère de prise sur leur situation budgétaire et se retrouvent souvent coincés par des factures sur lesquelles ils n’ont pas la main » explique le magazine.


En 2013 déjà, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) constatait que la part des dépenses contraintes des plus modestes stagnait. Ils « n’ont non seulement plus de gains de pouvoir d’achat à dépenser sur les postes qu’ils jugent les moins nécessaires, mais une partie d’entre eux semble également se contraindre sur les dépenses d’alimentation. »

60 millions de consommateurs estime que le revenu annuel par ménage a augmenté de 2,9% entre 2009 et 2014 alors que, dans le même temps, les prix ont augmenté de 6,9%.

Le nombre de personnes  sous le seuil de pauvreté (60% du niveau médian, soit 964 euros) a augmenté de près de 10% en 10 ans, atteignant 8,6 millions. Le niveau des impayés ne cesse d’augmenter dans cette population.

 

source: http://parti-ouvrier-independant.fr [27/09/2014]

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 19:32

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Les syndicats ont vivement réagi face au plan du MEDEF de créer un million d’emplois en « simplifiant » le Code du travail. « Préconisations moyenâgeuses » pour la CGT. « Propositions inacceptables et dangereuses » pour FO. « Provocation et surenchère » pour la CFE-CGC, « Véritable bond en arrière » pour la CFTC, qui s’interroge sur l’ambition qu’elle « pensait partager avec le MEDEF » en soutenant le Pacte de responsabilité.


FO et CGT voient précisément l’origine de ces propositions dans les faveurs accordées au MEDEF par le Pacte de responsabilité du gouvernement. Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT, explique dans une déclaration : « La démonstration est faite. Chaque cadeau offert au patronat le pousse à en demander toujours plus. », tandis que FO constate : « Encouragé par les largesses du gouvernement, le MEDEF n’a plus peur de rien


Les deux syndicats soulignent les dangers de l’attaque contre la hiérarchie des normes. Pour Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO, la proposition « de donner la priorité aux accords d’entreprise sur les accords de branche et les accords nationaux » est « la plus dangereuse », car dans les petites entreprises où les syndicats ne sont pas présents « il n’y aura pas d’accord et il n’y aura pas non plus la couverture minimale conventionnelle » pour les salariés.


Le Secrétaire général de la CGT estime que : « Privilégier les accords d’entreprise par rapport à la loi, c’est le pot de fer contre le pot de terre. C’est la porte ouverte à la déréglementation sociale et au dumping social. »

 

 

source: http://parti-ouvrier-independant.fr [25/09/2014]

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La grève qui nous sèvre!
par Floréal

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...à propos des bénéfices secondaires de la grève à Radio-France

Dans Télérama, des lecteurs branchés s’affrontent à fleurets mouchetés (comme il sied dans l’hebdo culturel de l’élite) à propos de la grève dure à Radio-France: si les uns déplorent à mots couverts que la grève les prive inhumainement de leur lot quotidien de boboïsme branché, d’autres, un peu plus à gauche, appuient mollement la grève : ne vise-t-elle pas à défendre ce cher « service public » sans lequel, de leur propre aveu, certains « Téléramistes » ne supporteraient plus le dur fardeau d’exister ?

Quant à nous, bourricots de bolcheviks obtus que nous sommes, nous soutenons sans réserves cette grève. Et cela pour de tout autres raisons que l’élite téléramiste :

  • la première raison est que la grève à Radio-France est un des trop rares exemples d’action DE CLASSE déterminée contre les effets antisociaux de l’austérité hollando-maastrichtienne (même si hélas, trop de journalistes appuient la manœuvre de diversion lancée par Fleur Pellerin pour faire de M. Gallet le bouc émissaire des décisions gouvernementales). Cette grève illimitée montre que des travailleurs peuvent encore se battre pour GAGNER et pas pour « témoigner de leurs aspirations » à l’occasion de « journées d’action » sans lendemain qui laissent d’avance le dernier mot au MEDEF et Valls-MEDEF.
  • La seconde raison est que cela fait un bien énorme au moral que de savoir que chaque jour que le Bon Dieu fait, des millions de braves gens qui se croient « de gôôôche », ne recevront pas leur injection matutinale de social-libéralisme, d’anticommunisme secondaire et d’’euro-atlantisme « humanitaire » administrée par MM. « Pat Co » et B. Guetta, ; grâce à ces irresponsables de grévistes, les intoxiqués de Patricia Clark et de ses « kids » seront frustrés de leur dose quotidienne de frenglish (dans l’émission « Come on ! » rebaptisée « Alive »). En vérité, ce SEVRAGE idéologique de masse est presque aussi salutaire que celui qu’a subi naguère notre pays tout entier quand la grève ouvrière de mai 68 eut « coupé le jus » (et le micro !) aux anticommunistes professionnels de feue l’ORTF !

Pourtant notre bonheur reste incomplet : car pendant que les euro-prédicateurs de Radio-bobo sont réduits au silence, les Radio-beaux-beaufs du privé continuent d’occuper le « temps de cerveau disponible » : entre deux pubs assourdissantes, RTL, Europe 1, RMC, ont tout loisir pour marteler leurs propos antisyndicaux, pour poursuivre leur ramdam anti-fonctionnaires et pour organiser leur promo même plus larvée du FN et de Sarkozy (cherchez la différence !). Se déverse ainsi à plein jet sur le tamtam permanent du MEDEF et de la droite contre les acquis sociaux, les « assistés » (sic) et le code-du-travail-d’où-nous-vient-tout-le-mal ;  sans oublier bien sûr  l’éloge permanent des « States », la célébration émue de la « Belle-Europe-que-v’là », la diabolisation incessante des « ennemis-de-l’Occident » (Russes, Cubains, Coréens, cocos, « islamistes », grévistes de tous poils, etc.), l’éternelle question posée à tout bout de champ par le « journaliste » de service : « mais-que-font-nos-voisins-anglo-saxons-à-ce-sujet ? », l’allégeance obsédante à Frau Merkel, le tout sur fond de bain linguistique anglo-américain…

 

Alors s’il vous plait, travailleurs des radios privés, mettez-vous vite en grève aussi : pas seulement pour soutenir vos vaillants camarades du public (ça s’appelle la solidarité de classe), mais pour faire pleuvoir sur toute la France un bienfaisant mutisme réparateur.  Vite, vite, croisez-vous les bras aussi et rendez ainsi aux citoyens le plaisir de penser par eux-mêmes. Ils auront peut-être alors – qui sait ? – l’idée de revendiquer un audiovisuel public démocratisé et véridique qui soit enfin soustrait au duopole des oligarques du privé et d’une propagande d’Etat aussi doucereuse qu’omniprésente !

Floréal, le 1er/04/2015

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Halte à la fascisation en Ukraine

Halte à la marche à la 3ème guerre mondiale

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Frédéric LORDON-Médiapart
Frédéric LORDON/France-Culturel/ 26-11-2013
Jacques SAPIR-10/12/2013 (blog)
La Guerre Sacrée

Radio Libertaire 89.4

ALR-libertaireSamedi 31 décembre 2011 de 11 h 30 à 13 h 30

Annie Lacroix-Riz , historienne, participera

à l’émission « Chroniques syndicales » 

consacrée au dossier Renault

sur Radio Libertaire

89,4 MHz FM en Ile-de- France

Pour écouter sur internet cliquez ici !