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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 09:56

150306-NikonoffTout le monde – ou presque – croit que Marine Le Pen veut sortir de l’Union européenne et de l’euro. Nous l’avons tous entendu tenir ces propos à la télévision ou à la radio. En écoutant l’égérie du FN, qui inonde les ondes et les antennes, complaisamment invitée par les grands médias, on pourrait le penser. Cette impression est renforcée par les dirigeants de la gauche et de la droite qui nous expliquent tous eux-aussi que Marine le Pen et le Front national veulent sortir de l’Union européenne et de l’euro. Comment douter, puisque tout le monde le dit ?


Et pourtant c’est faux ! Marine Le Pen et le Front national, en réalité, ne veulent ni sortir de l’euro, ni sortir de l’Union européenne. Ils font semblant, ils jouent la comédie. Pourquoi affirmer ici le contraire de ce qui apparaît comme une évidence à beaucoup ? Parce que Marine Le Pen et le Front national ne font que du rabattage électoral. Leur but est de donner l’impression qu’ils veulent sortir de l’Union européenne et de l’euro à la partie de l’électorat qui a envie d’entendre ce discours, et de donner l’impression inverse à ceux que la sortie de l’UE et de l’euro effraie.


Le FN ne veut pas sortir de l’euro pour les quatre raisons suivantes :

  • il veut « renégocier » les traités européens et non en sortir unilatéralement, pour lui la souveraineté de la France est négociable ;
  • il utilise la sortie de l’euro comme un gadget au gré des sondages ;
  • il veut une sortie « progressive » et « ordonnée » de l’euro alors que la sortie de l’euro est urgente et qu’aucun autre pays de la zone n’a manifesté le souhait d’en sortir ;
 I.- Le FN veut « renégocier » les traités européens et non en sortir unilatéralement, pour lui la souveraineté de la France est négociable

Marine Le Pen, après avoir dévoilé son Projet présidentiel en novembre 2011, en a présenté le chiffrage le 12 janvier 2012 (les élections présidentielles en France avaient lieu les 22 avril et 6 mai 2012) :

http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/redressement-economique-et-social/euro/

 

On aurait pu croire que Marine Le Pen aurait expliqué dans son Projet et son chiffrage qu’il fallait que la France sorte de toute urgence de l’Union européenne et de l’euro pour redresser notre pays, en particulier pour s’attaquer enfin au chômage. Il n’en a rien été. Au contraire, Marine Le Pen a tout fait pour arrondir les angles en se montrant beaucoup plus raisonnable que ses apparitions médiatiques ne le laissent supposer.

  • « La France doit préparer, avec ses partenaires européens, l’arrêt de l’expérience malheureuse de l’euro, et le retour bénéfique aux monnaies nationales qui permettra une dévaluation compétitive pour oxygéner notre économie et retrouver la voie de la prospérité. »

Comment est-il possible d’envisager sérieusement de « préparer » avec les « partenaires » européens, « l’arrêt de l’expérience malheureuse de l’euro » ? Parmi les gouvernements des 19 pays membres de la zone euro (après l’entrée, le 1er janvier 2015, de la Lituanie), aucun ne souhaite sortir de la zone euro. Il n’existe pas non plus, dans aucun pays de la zone euro, de forces politiques au seuil du pouvoir annonçant leur volonté de sortir de l’euro. Alors quels sont ces « partenaires » avec lesquels le FN veut trouver un arrangement ? Pour le FN, la sortie de l’euro est donc conditionnée par l’accord des autres pays européens. S’ils ne sont pas d’accord – et c’est le cas -, il n’y aura par conséquent aucune sortie de l’euro. Et voilà comment le FN embrouille les esprits !

  • « La coopération européenne permettra d’examiner, pendant toute la durée de la négociation, l’ensemble des options envisageables pour rétablir la souveraineté monétaire des Etats membres. »

On croit rêver ! Comment parler de « coopération européenne » alors que ces dernières années ont montré la dureté implacable de ce système, particulièrement avec des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Espagne, le Portugal ? Comment imaginer qu’une « coopération européenne » soit possible pour démanteler ce qui fait le cœur de la « construction » européenne : l’euro ! Le FN fait de la pure démagogie. Pourquoi négocier la souveraineté de la France ? Quelle humiliation ! D’autant que dans son schéma, Marine Le Pen vient d’être élue. Cela voudrait-il dire qu’elle n’aura pas été élue là-dessus ? Il y a donc deux possibilités. Soit Marine Le Pen considère que la sortie de l’UE et de l’euro est nécessaire et dans ce cas elle se fait élire sur cette base en l’indiquant clairement dans son programme. Par conséquent, nul besoin de référendum ni de négocier avec Bruxelles (qui ne donnera de toute façon pas son aval à l’auto-effondrement de l’UE). Soit elle ne croit pas ou n’a pas l’intention de sortir de l’euro. Auquel cas, le référendum n’est qu’une mise en scène pour brasser large.


Le programme du FN relève d’un néolibéralisme ultra-orthodoxe


Il faut se pincer quand on lit dans le projet présidentiel de Marine Le Pen : « selon les prévisions de mon plan de désendettement 2013, l’objectif politique est d’apurer la dette publique en douceur et sans saccage social de la population française, pour rétablir le cercle vertueux et l’orthodoxie budgétaire.  » En 2012, Marine Le Pen affirmait que « le défi technique est de viser en 2018 un retour à l’équilibre budgétaire (déficit zéro) et la résorption à l’horizon 2025 de 50 % environ du capital-dette initial (soit 30 % du PIB 2025). »


C’est exactement le plan mis en œuvre aujourd’hui par François Hollande et par la Troïka en Grèce ! Le FN ne veut pas annuler la dette publique de la France, il s’aligne dans les faits sur les dogmes néolibéraux qu’il dénonce dans les mots.


Cela n’a rien de surprenant si l’on veut bien se rappeler que Marine Le Pen, pendant le conflit sur les retraites sous Sarkozy, déclarait le 22 octobre 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos… Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grève, manifestations et blocus… La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. » Pour rappel, également, ce communiqué de presse du Front national 8 avril 2013 : « Le Front National adresse ses condoléances au Parti conservateur après le décès de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique de 1979 à 1990. Il salue la mémoire d’une dirigeante de convictions profondément attachée à la souveraineté de son pays et adversaire résolue de l’Europe fédérale. »

 II.- Le FN utilise la sortie de l’euro comme un gadget au gré des sondages

Le 12 janvier 2012, Madame Le Pen a tenu une conférence de presse pour présenter le chiffrage de son Projet présidentiel. Le 21 mars de la même année, le FN lançait une brochure de 16 pages résumant ce Projet. Voilà ce qu’en disait, le lendemain, l’un des journaux français les plus européiste, Libération : « La candidate du FN souhaite désormais soumettre son projet de sortie de l’euro à un référendum. Une façon de rassurer sur la proposition phare de son programme économique qui inquiète les Français. » Ce journaliste a raison, il montre bien qu’en parlant de référendum sur l’euro, Marine Le Pen veut rassurer une partie de son électorat, et au-delà conquérir un nouvel électorat jusqu’alors réticent à la sortie de l’euro. L’argument du référendum est parfait à cet égard car il permet de satisfaire tout le monde.


Il n’y a pas besoin d’un référendum pour sortir de l’euro ! Si Marine Le Pen et le FN veulent vraiment sortir de l’euro, ils doivent mettre cette proposition dans leur programme présidentiel. Si Marine Le Pen est élue, elle aura toute légitimité pour appliquer son programme et sortir de l’euro en respectant son engagement. Nul besoin d’organiser un référendum ! La véritable démocratie, c’est de dire ce que l’on veut faire dans son programme, et ensuite d’appliquer son programme pour lequel on aura été élu.


Le journal Libération explique que, sous couvert d’anonymat, l’un des proches de Marine Le Pen convient que ce référendum « n’était pas matérialisé » dans le projet. Il ajoute que « cela fait des semaines que l’on a mis de l’eau dans notre vin sur le sujet », car la direction du FN voit dans le slogan de la sortie de l’euro « l’une des causes du tassement » de la candidate du FN dans les sondages. Créditée de 13,5% (CSA) à 17,5% (Ifop), Marine Le Pen avait vu en février et début mars 2012 la distance la séparant du duo de tête (Hollande et Sarkozy) croître jusqu’à plus de 10 points, alors qu’elle talonnait Nicolas Sarkozy en janvier. En janvier 2012, Marine Le Pen attribuait à sa position sur l’euro ses difficultés à percer dans l’électorat âgé. Dans le même temps, elle peut difficilement y renoncer, car une autre partie importante de son électorat y est favorable. C’est en effet le thème de la sortie de l’euro qui avait permis à la dirigeante du parti d’extrême droite d’occuper le terrain sur les questions économiques et d’élargir son champ de compétences au-delà de l’immigration et de l’insécurité.


Voilà pourquoi Marine Le Pen et le FN font semblant de vouloir sortir de l’euro. Marine Le Pen, dont la souplesse est légendaire, pratique donc le grand écart : faire croire à son électorat qui veut sortir de l’euro qu’elle y est favorable, tout en faisant croire à l’autre partie de son électorat qui n’y est pas favorable qu’elle est très maline car elle fait croire au public qu’elle veut sortir de l’euro alors qu’en réalité elle ne le souhaite pas.


Bref, tout ceci n’est que de la tambouille politicienne et électoraliste.

 III.- Le FN veut une sortie « progressive  » et « ordonnée » de l’euro alors que la sortie de l’euro est urgente et qu’aucun autre pays de la zone n’a manifesté le souhait d’en sortir

Un tract du Front national intitulé « L’euro détruit votre épargne » (voir plus bas) témoigne du double langage de ce parti à propos de l’Union européenne et de l’euro.

http://www.frontnational.com/telecharger/tracts/leuro-detruit.pdf


Dans ce tract, tout semble bien démarrer quand le FN constate à juste titre que l’euro a favorisé la hausse des prix et la crise, beaucoup plus violente que dans les pays qui ne sont pas dans la zone. Mais comment croire à « La dissolution progressive et organisée de l’euro pour une sortie de crise par le haut » ? Quelle plaisanterie ! La sortie de l’euro, en aucun cas, ne doit être « progressive ». Au contraire, elle doit être la plus rapide possible. Car il y urgence sociale, la France a besoin de récupérer tous les instruments de sa souveraineté parmi lesquels la politique monétaire est au premier rang. Il ne faut pas, en outre, laisser aux classes dominantes le temps de s’organiser afin d’enliser le processus de sortie de l’euro. Se prononcer pour une sortie « progressive » est un artifice visant à masquer le fait qu’on n’est pas prêt à prendre les mesures courageuses qui s’imposent pour redresser la France. La sortie de l’euro ne peut pas non plus être « organisée ». Il faudrait pour cela que les oligarques européens se mettent d’accord pour liquider l’euro. A 28 ! Autant dire que la proposition du FN, là encore, de vouloir transformer l’Union européenne de l’intérieur, est parfaitement démagogique. Elle montre bien la duplicité du FN sur cette question. Marine Le Pen, en vérité, ne veut sortir ni de l’euro ni de l’Union européenne.

 IV.- Concernant la sortie de l’Union européenne, le FN zigzague entre des positions contradictoires faisant douter de sa volonté d’en sortir

On aura observé que le FN parle rarement de sortie de l’Union européenne. On comprend pourquoi, car ses positions, selon les moments et les humeurs de Marine Le Pen, varient du tout au tout. Le doute est permis sur la volonté du FN de sortir réellement de l’Union européenne.


Ainsi, dans le chiffrage du Projet présidentiel du FN (janvier 2012) il est indiqué : « Economies PROGRESSIVES sur les mauvaises dépenses de budget entre 5 et 70 Milliards € / an (gel budget UE, fraudes sociales, coût de la décentralisation, coût de l’immigration, gains du non sauvetage de l’Euro et des aides aux états de la ZE, etc…). » Si le FN se prononce pour le « gel » de la contribution de la France à l’Union européenne, c’est que la France est toujours dans l’Union européenne !


On pourrait ajouter que Marine Le Pen, dans sa Profession de foi pour l’élection présidentielle de 2012, ne parle ni de la sortie de l’Union européenne, ni de la sortie de l’euro... Par ailleurs, comment le FN peut-il prétendre, d’un côté, vouloir sortir du système de l’Union européenne, et d’un autre côté vouloir y entrer en participant à la mascarade des élections européennes et en ayant des députés au « Parlement » européen ?

 Conclusion

En avalisant la fable du FN comme étant le Croisé de la sortie de l’UE et de l’euro, il s’agit pour les dirigeants de la gauche et de la droite, soutenus activement par les grands médias, d’accorder au FN le monopole de la sortie de l’Union européenne et de l’euro afin de diaboliser cette idée et tous ceux qui la portent en les assimilant au FN. Dans quel but ? Dans le but de gagner les duels de second tour à la présidentielle et aux législatives, qu’il s’agisse de duels PS-FN ou UMP-FN (et même Front de gauche-FN). Plus le FN aura été diabolisé par le PS, le Front de gauche, EELV, le NPA, l’UMP, le MoDem, etc., plus ces électorats seront disponibles pour voter au second tour pour n’importe quel autre candidat, sauf un FN. Tout ceci n’est qu’un théâtre d’ombres dans lequel tout le monde fait semblant.


Il ne faut évidemment pas se tromper sur le compte du FN. Marine Le Pen et les dirigeants du FN sont des défenseurs du grand capital et de la grande bourgeoisie nationale, ils sont, dans les faits, antisociaux, anti-ouvriers et antirépublicains. Ils divisent la société par leur racisme et leur xénophobie.


Pour le M’PEP, la sortie de l’euro et de l’UE n’est pas une fin en soi, elle n’est qu’un moyen pour reconquérir la souveraineté nationale, condition première pour résoudre la crise. C’est pourquoi il faut nous permettre d’accéder au pouvoir, afin d’appliquer notre programme de sortie de l’Union européenne et de l’euro, immédiatement et unilatéralement. Il n’y a pas de validation plus démocratique que celle qui passe par les élections.


Jacques Nikonoff

 

source: http://www.m-pep.org

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La grève qui nous sèvre!
par Floréal

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...à propos des bénéfices secondaires de la grève à Radio-France

Dans Télérama, des lecteurs branchés s’affrontent à fleurets mouchetés (comme il sied dans l’hebdo culturel de l’élite) à propos de la grève dure à Radio-France: si les uns déplorent à mots couverts que la grève les prive inhumainement de leur lot quotidien de boboïsme branché, d’autres, un peu plus à gauche, appuient mollement la grève : ne vise-t-elle pas à défendre ce cher « service public » sans lequel, de leur propre aveu, certains « Téléramistes » ne supporteraient plus le dur fardeau d’exister ?

Quant à nous, bourricots de bolcheviks obtus que nous sommes, nous soutenons sans réserves cette grève. Et cela pour de tout autres raisons que l’élite téléramiste :

  • la première raison est que la grève à Radio-France est un des trop rares exemples d’action DE CLASSE déterminée contre les effets antisociaux de l’austérité hollando-maastrichtienne (même si hélas, trop de journalistes appuient la manœuvre de diversion lancée par Fleur Pellerin pour faire de M. Gallet le bouc émissaire des décisions gouvernementales). Cette grève illimitée montre que des travailleurs peuvent encore se battre pour GAGNER et pas pour « témoigner de leurs aspirations » à l’occasion de « journées d’action » sans lendemain qui laissent d’avance le dernier mot au MEDEF et Valls-MEDEF.
  • La seconde raison est que cela fait un bien énorme au moral que de savoir que chaque jour que le Bon Dieu fait, des millions de braves gens qui se croient « de gôôôche », ne recevront pas leur injection matutinale de social-libéralisme, d’anticommunisme secondaire et d’’euro-atlantisme « humanitaire » administrée par MM. « Pat Co » et B. Guetta, ; grâce à ces irresponsables de grévistes, les intoxiqués de Patricia Clark et de ses « kids » seront frustrés de leur dose quotidienne de frenglish (dans l’émission « Come on ! » rebaptisée « Alive »). En vérité, ce SEVRAGE idéologique de masse est presque aussi salutaire que celui qu’a subi naguère notre pays tout entier quand la grève ouvrière de mai 68 eut « coupé le jus » (et le micro !) aux anticommunistes professionnels de feue l’ORTF !

Pourtant notre bonheur reste incomplet : car pendant que les euro-prédicateurs de Radio-bobo sont réduits au silence, les Radio-beaux-beaufs du privé continuent d’occuper le « temps de cerveau disponible » : entre deux pubs assourdissantes, RTL, Europe 1, RMC, ont tout loisir pour marteler leurs propos antisyndicaux, pour poursuivre leur ramdam anti-fonctionnaires et pour organiser leur promo même plus larvée du FN et de Sarkozy (cherchez la différence !). Se déverse ainsi à plein jet sur le tamtam permanent du MEDEF et de la droite contre les acquis sociaux, les « assistés » (sic) et le code-du-travail-d’où-nous-vient-tout-le-mal ;  sans oublier bien sûr  l’éloge permanent des « States », la célébration émue de la « Belle-Europe-que-v’là », la diabolisation incessante des « ennemis-de-l’Occident » (Russes, Cubains, Coréens, cocos, « islamistes », grévistes de tous poils, etc.), l’éternelle question posée à tout bout de champ par le « journaliste » de service : « mais-que-font-nos-voisins-anglo-saxons-à-ce-sujet ? », l’allégeance obsédante à Frau Merkel, le tout sur fond de bain linguistique anglo-américain…

 

Alors s’il vous plait, travailleurs des radios privés, mettez-vous vite en grève aussi : pas seulement pour soutenir vos vaillants camarades du public (ça s’appelle la solidarité de classe), mais pour faire pleuvoir sur toute la France un bienfaisant mutisme réparateur.  Vite, vite, croisez-vous les bras aussi et rendez ainsi aux citoyens le plaisir de penser par eux-mêmes. Ils auront peut-être alors – qui sait ? – l’idée de revendiquer un audiovisuel public démocratisé et véridique qui soit enfin soustrait au duopole des oligarques du privé et d’une propagande d’Etat aussi doucereuse qu’omniprésente !

Floréal, le 1er/04/2015

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