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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 15:39
Quatre jours avant les élections législatives, les autorités tentent d'interdire de nouveau le Parti communiste. Selon l'avis des experts, le gouvernement a peur des communistes, il représente les intérêts des travailleurs. Une crise économique c'es abattue sur le pays, elle est dissimulée du fait de la guerre civile. Le Parti communiste est le seul parti qui s'oppose à ce système - traduction Nico Maury

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De nouveau devant le tribunal

Une nouvelle audience sur le procès d'interdiction du Parti communiste est prévue pour le 22 octobre. L'avocat du KPU, Yevgeny Gerasimenko, estime que c'est une manœuvre pré-électorale pour éliminer les communistes, "la réunion est convoquée à la veille du vote, pendant le processus électoral" déclare l'avocat.

Plus tôt, le ministre de la Justice, Pavel Petrenko (Svoboda) déclarait que son ministère avait demandé un changement de juge, une demande sous pression des nationalistes et des radicaux. Le journaliste Andrei Zolotarev note que le KPU est soumis à un harcèlement illégal dans le cadre de la campagne électorale.

"Toute action en justice contre un parti qui participe aux élections est discutable. Il y a une violation de l'égalité des participants dans le processus électoral et ceci peut être considéré comme une pression. La légitimité de l'arrêt qui sera remis en question".

Cacher les échecs de l'économie

Selon Andrei Zolotarev, le gouvernement craint l'organisation de protestations sociales par une force politique indépendante. "Les autorités veulent reformater le champ politique autour de lui ... La classe politique aujourd'hui a besoin de se débarrasser des organisations qui peuvent organiser des protestations sociales. Il y a pourtant une forte augmentation des tensions sociales".

L'expert note qu'après les élections, les citoyens vont recevoir la surprise de la hausse des factures des services publics, et ils vont être déçu. "Les gens vont subir une hausse de 500 hryvnia pour le chauffage. Ce sera une douche froide pour beaucoup, et un effondrement du pouvoir d'achat. La Présidence ne pourra pas s'appuyer indéfiniment sur la guerre pour couvrir ses échecs économiques" déclare Zolotarev, soulignant qu'après les élections le niveau de vie devrait s’effondrer. Le niveau de vie et la protection sociale est catastrophiquement bas.

"La monnaie nationale a été dévalué deux fois. L'inflation dépasse les 20%. L'économie de l'Ukraine a reculé de 10%. Les prix des aliments et des médicaments ont augmenté de manière significative. La hausse des loyers est importante. Les prestations sociales, les pensions et les salaires sont gelées. Le système de sécurité sociale est complètement détruit" déclare le député communiste Spiridon Kilinkarov .

 

La seule opposition

Andrei Zolotarev souligne que le Parti communiste est le seul parti en Ukraine qui soutien les intérêts des travailleurs. "L'Europe est fondée sur l'affrontement des intérêts des travailleurs et du capital, et sur la confrontation entre les forces de gauche et de droite. Le Parti communiste est la seule force politique en Ukraine qui s’inscrit dans ce cadre, cependant il est persécuté. Il faut comprendre que le Parti communiste est la seule puissance qui agit pour la protection des intérêts des travailleurs et des salariés" déclare l'analyste.

Le Directeur de l'Institut d'analyse politique et d'études internationales, Sergueï Tolstoï, note que le gouvernement évite de mener des réformes qui seraient défavorables à l'oligarchie. "Las prises de décisions du gouvernement sont dictées par le pouvoir oligarchique. Il y a une vraie place au Parlement pour la gauche, représentée par les communistes. Après tout, leurs mesures s'opposent aux intérêts des oligarques" déclare l'expert à l'agence de presse Golos.ua.

Un parti qui veut se débarrasser des oligarques

Pour les élections parlementaires, le slogan du Parti communiste d'Ukraine est "paix, démocratie et justice!".

"Les listes du Parti communiste demandent aux oligarques, aux« stars » des réseaux sociaux et aux acteurs, à tous nos candidats et dirigeants que le pays a besoin de réformes" déclare le chef du Parti communiste Petro Simonenko .Il accuse le gouvernement d'inaction dans sa politique tarifaire et pour lutter contre la hausse des prix.

"Le gouvernement nous poursuit parce que nous n'avons pas à nos idéaux et parce que nous ne pas trahirons pas nos électeurs, le Parti communiste est la seule force politique qui défend les intérêts du peuple et des travailleurs au parlement".

La persécution du Parti communiste vise à attaquer les travailleurs

Le leader communiste, Petro Simonenko, a exigé un plan de sauvetage du pays, les communistes ont déposé à la Verkhovna Rada plus de 150 lois visant à protéger les intérêts sociaux et économiques des Ukrainiens. En réponse le Président Oleksandr Turchynov annoncé la dissolution de la faction du Parti communiste. Les communistes veulent un moyen d'assurer la stabilité du système de sécurité sociale, alimentaire et énergétique. Il lutte pour le soutien des producteurs nationaux et pour protéger le marché intérieur.

Petro Simonenko a souligné que les forces politiques qui ont voté pour la dissolution du Parti communiste, refoulent 3 millions de citoyens. "C'est plus de 13% des électeurs qui ont voté et ont soutenu les communistes".

Andrei Zolotarev prédit un conflit social si les communistes sont exclus du parlement

"L'élimination de la faction du Parti communiste conduira le pays vers la droite. Vouloir réduire au silence la seule force d'opposition à la Verkhovna Rada et l'intérêt public ne sera plus défendu. Cela a conduira à l'effondrement du apys.

Il convient de noter que le Parti communiste a déposé une plainte à la Verkhovna Rada contre Turchynov et l'illégalité de la dissolution. La session du tribunal devait se tenir le 21 Octobre, mais elle a été reporté sine die.

Rappels historiques de GolosUA

* Le Parti communiste d'Ukraine est la plus ancienne force politique dans le pays. Il existe depuis décembre 1917 et jusqu'au 30 août 1991, le parti a été interdit par un décret du Présidium du Soviet suprême de la RSS d'Ukraine. En décembre 2001, l'interdiction a été contestée par la Cour constitutionnelle d'Ukraine.
* En mai 1993, l'interdiction est levée par la Verkhovna Rada.
* En juin 1993, lors du 1er Congrès du Parti, le Parti communiste est restauré.
* Au début du mois de mai 2014, le président Olexandre Tourtchinov charge le ministère de la Justice d'engager une action en justice pour interdire le Parti communiste. Le 8 juillet ministère de la Justice dépose une plainte visant à interdire les activités sur le territoire de l'Ukraine du Parti communiste.
* 22 juillet, 2014, la Verkhovna Rada modifie ses règles selon lesquelles les groupes parlementaires inférieur au nombre réglementaire de députés sont dissous.
* 24 juillet, le président de la Verkhovna Rada Oleksandr Tourtchinov annonce la dissolution de la faction parlementaire du Parti communiste dans la Verkhovna Rada d'Ukraine pour la VIIème convocation.

Andrei Kislov
http://ru.golos.ua/politika/14_10_21_pochemu_vlast_boitsya_kpu
Article lu sur le blog de Nicolas Maury[22/10/14]
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 20:03
14:34 14/10/2014
Entretien avec l’historien et sociologue français Emmanuel Todd

L’historien et sociologue français Emmanuel Todd il n’a jamais été prisonnier des idéologies, bien qu’il les ait minutieusement étudiées du point de vue scientifique. Auteur de nombreux livres et monographies, il a accepté de répondre aux questions de Rossiïskaïa gazeta.


Le monde occidental est parti en guerre contre la Russie, l’accusant de tous les péchés capitaux et de mauvaises intentions. Qu’en pensez-vous?


Emmanuel Todd: Avant les événements ukrainiens déjà, j’avais attiré l’attention sur cette tendance antirusse, manifestement planifiée, dans les médias occidentaux. Les premières attaques régulières contre Moscou ont porté sur le « rejet » des minorités sexuelles. Ensuite, de nombreux articles ont avancé que la politique de Poutine était « impossible à comprendre » et qu’il était « imprévisible ». Pour être franc, cela m’a beaucoup amusé. Car à mon avis, la ligne politique du gouvernement russe est au contraire très rationnelle et réfléchie. Les Russes sont fiers d’être Russes et s’ils disposent des moyens nécessaires, ils font tout pour éviter la cabale. Ainsi, le soutien affiché à la population russophone dans le sud-est de l’Ukraine s’inscrit parfaitement dans cette logique.


En ce qui concerne les préoccupations des Baltes ou des Polonais, persuadés que demain Moscou compte les engloutir, elles sont complètement infondées. Cela n’a absolument aucun sens. La Russie a déjà suffisamment de soucis pour aménager son vaste territoire.


Cela fait longtemps que vous vous intéressez à la Russie – essentiellement comme anthropologue et sociologue. En 1976 déjà, à l’âge de 25 ans, vous avez écrit un livre intitulé La Chute finale où vous évoquiez les causes susceptibles de désintégrer l’URSS. Ce livre, qui a fait beaucoup de bruit, n’a pas été pris au sérieux à l’époque. Quelle est votre vision de la Russie contemporaine?


Emmanuel Todd: Si vous vous penchez sur l’histoire de la Russie, vous comprenez que son rôle dans les affaires mondiales – et en particulier européennes – a toujours été positif. La Russie a subi une humiliation dans les années 1990, juste après l’effondrement de l’URSS. L’attitude de l’Ouest fut alors insupportable et injuste mais en dépit de cela, la transition a pu se faire dans une certaine dignité. Aujourd’hui, ce pays a retrouvé sa place dans les affaires mondiales et a atteint un équilibre interne. Il a atteint une stabilité démographique et enregistre même une croissance de sa population plus élevée que dans le reste de l’Europe. L’espérance de vie augmente. A terme, le taux de mortalité infantile sera inférieur à celui des États-Unis selon les statistiques. Le fait que la Russie attire un flux d’immigrés en provenance des pays voisins montre qu’elle revêt pour eux un intérêt économique.


À mon avis, la Russie joue un rôle particulier dans les affaires internationales, dont elle a hérité de la Guerre froide, qui est d’assurer l’équilibre mondial. Grâce à son arsenal nucléaire, la Russie est aujourd’hui le seul pays capable de contenir les Américains. Sans elle, le monde aurait connu un sort catastrophique. Tous les libéraux occidentaux devraient l’applaudir: contrairement aux démocraties européennes, elle a accordé l’asile à Edward Snowden. Quel symbole explicite: la Russie, bastion des libertés dont les pays européens se veulent les porte-drapeaux.


En 2002 sortait votre livre Après l’Empire, où vous évoquez les causes de l’affaiblissement, lent mais sûr, des USA. Qu’en est-il aujourd’hui?


Emmanuel Todd: En effet, j’ai écrit à l’époque que l’agressivité de l’Amérique n’était absolument pas une manifestation de sa puissance. Au contraire, elle cachait la faiblesse et la perte de son statut dans le monde. Ce qui s’est passé depuis a confirmé mes conclusions de l’époque. Et cela reste exact aujourd’hui également. Ne croyez pas que j’ai été motivé par un anti-américanisme quelconque. Pas du tout. Néanmoins, je constate que l' »empire » américain est en phase de déclin. Et cela peut être vu particulièrement dans la manière dont les États-Unis, à chaque fois qu’ils perdent l’un de leurs alliés, prétendent que rien de significatif ne s’est produit. Prenez l’exemple de l’évolution des relations de Washington avec l’Arabie saoudite. Les échecs permanents des Etats-Unis au Moyen-Orient sont flagrants pour tout le monde, notamment à travers les derniers conflits en Irak et en Syrie. Et Riyad, qui était autrefois leur plus proche allié dans la région, est en fait sorti du contrôle américain, même si bien sûr personne ne l’admet. Même chose pour la Corée du Sud, qui s’éloigne des États-Unis pour coopérer de plus en plus activement avec la Chine. Le seul véritable allié loyal des Américains en Asie reste le Japon. Mais à cause de sa confrontation avec Pékin, ce pays ne sait plus où se mettre.


Et l’Europe?

 

 

Emmanuel Todd: Le processus est similaire en Europe. La principale évolution que le Vieux continent ait connue ces dernières années est la montée en puissance de l’Allemagne. Avant, je pensais que l’Europe allait continuer à se développer, tirée par la locomotive d’intégration Berlin-Paris. Mais les choses se sont passées autrement. Tout d’abord, l’Union européenne ne s’est pas transformée en union des nations « libres et égales », comme le rêvaient ses fondateurs. Elle a pris la forme d’une structure hiérarchique sous l’égide de l’Allemagne, qui a largement dépassé sur le plan économique tous les autres pays de l’UE. Par nature, les Allemands ne peuvent pas percevoir le monde autrement qu’à travers un prisme hiérarchique. Cette ascension de Berlin s’est accélérée notamment après la crise financière de 2008. Aujourd’hui, l’Europe est contrôlée par l’Allemagne. Les premiers signes d’une perte de contrôle sur Berlin par les Américains sont apparus au début de la guerre en Irak quand Paris, Moscou et Berlin, qui marchaient jusque-là dans le sillage des USA, s’y sont opposés. Ce fut une étape fondamentale.


Depuis, dans un domaine aussi crucial que l’économie internationale, l’Allemagne mène sa propre ligne pour défendre ses intérêts nationaux. Elle ne cède pas à la pression des Américains, qui croient que tout le monde devrait jouer selon leurs règles et insistent pour que les Allemands renoncent, par exemple, à leur politique d’austérité budgétaire. Cette ligne est imposée sous la pression de Berlin à l’ensemble de l’Union européenne, et les Etats-Unis ne peuvent rien y faire. Dans ce domaine, les Allemands n’accordent pas d’importance à l’avis des Américains. Nous pouvons aussi rappeler les récents scandales impliquant les écoutes téléphoniques, quand les Allemands – un cas sans précédent – ont expulsé le chef de la CIA à Berlin. Mais l’économie reste le plus important. Les Américains n’adoptent pas, dans ces circonstances, une attitude menaçante. Pas parce qu’ils ne veulent pas, mais parce qu’ils ne peuvent pas. En l’admettant tacitement, ils reconnaissent en quelque sorte que leur pouvoir touche à sa fin. Cela ne saute probablement pas aux yeux, mais c’est la réalité.


Néanmoins, certains pensent que les USA restent une puissance dirigeant les affaires mondiales, notamment européennes.


Emmanuel Todd: Il y a l’ancien monde et le nouveau monde. L’ancien monde, c’est la vision héritée de l’époque de la Guerre froide. Elle reste bien ancrée dans la conscience des faucons américains, dans les pays baltes et en Pologne. Il est clair que l’expansion de l’OTAN vers l’Est après la chute du mur de Berlin est un exemple typique de l’inertie de la pensée dans l’esprit de la Guerre froide, peu importe les termes employés. Dans l’ancien monde, l’Allemagne jouait plutôt un rôle de modérateur, d’élément rationnel préconisant une solution pacifique aux problèmes et favorable au partenariat économique. Mais un nouveau monde est apparu et il n’est plus contrôlé par les Américains.


Après le mur de Berlin, le mur des sanctions >>


L’Europe a aujourd’hui sa propre dynamique. Elle n’a pas d’armée, mais elle est dirigée par l’Allemagne. Et tout se complique, car cette dernière est forte, mais elle est instable dans ses concepts géopolitiques. A travers l’histoire, le pendule géopolitique allemand a oscillé entre une approche raisonnable et des élans mégalomanes qui ont conduit, rappelons-le, à la Première Guerre mondiale. C’est la « dualité » de l’Allemagne. Par exemple, Bismarck cherchait la paix universelle et l’harmonie avec la Russie, alors que Guillaume II, dans l’esprit « l’Allemagne est au-dessus de tous », s’est brouillé avec tout le monde, à commencer par la Russie. Je crains que nous retrouvions aujourd’hui cette dualité. D’une part, l’ancien chancelier Schröder a prôné l’expansion des relations avec Moscou et il a maintenant beaucoup de partisans. D’autre part, on constate une position étonnamment ferme de Merkel dans les affaires ukrainiennes. L’agressivité du monde occidental envers la Russie ne s’explique donc pas uniquement par la pression des Etats-Unis.


En effet, tout le monde s’attendait à une médiation active de Berlin dans la crise ukrainienne, mais ce n’a pas été le cas.


Emmanuel Todd: Il me semble que l’Allemagne s’engage de plus en plus dans une politique de force et d’expansion voilée. La réalité de l’Allemagne après la réunification est qu’elle a miné les structures étatiques fragiles en Europe. Rappelez-vous la défunte Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, et aujourd’hui il semble que ce soit le tour de l’Ukraine. Pour la plupart des Européens, l’Ukraine n’aucun intérêt particulier. Pas pour les Allemands. Depuis l’époque de la réunification, l’Allemagne a mis la main sur la quasi-totalité de l’ancien espace de domination soviétique et l’utilise à ses propres fins économiques et industrielles. En c’est, je pense, l’un des secrets de la réussite de l’économie allemande. Face à un grave problème démographique et un taux de fécondité faible, elle a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et bon marché. Donc, si vous restez dans cette logique, obtenir par exemple les deux tiers des travailleurs ukrainiens est une opération très bénéfique pour Berlin.


D’ailleurs, le 23 août, Angela Merkel a été la seule des chefs d’Etats de l’UE à se rendre en visite à Kiev à l’occasion de la célébration de l’indépendance de l’Ukraine.


Emmanuel Todd: D’après moi, c’était un événement marquant. Et je pense que Moscou l’a également remarqué.


Pourquoi, d’après vous, les États-Unis montrent-ils un tel zèle dans les affaires ukrainiennes?


Emmanuel Todd: Parce que leur stratégie vise à affaiblir la Russie. En l’occurrence par la crise ukrainienne. Mais n’oublions pas qui l’a provoquée. Après tout, le point de départ était la proposition de l’UE de conclure un accord d’association avec Kiev. Puis l’Union européenne a soutenu le Maïdan conduisant au coup d’Etat, qui s’est déroulé avec le consentement silencieux des capitales européennes. Quand les événements en Crimée se sont produits, les Américains ne pouvaient pas rester à l’écart, au risque de « perdre la face ». Les « faucons », partisans des idées de la Guerre froide, sont alors passés au premier plan pour définir la politique américaine vis-à-vis de la Russie. Je ne pense pas que les Américains souhaitent l’exacerbation de ces conflits, mais nous devons suivre de près jusqu’où pourrait aller leur désir de « sauver la face ».

 

 

source: Le Blog de Danielle BLEITRACH (histoireetsociete)

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:48
Parce que Kharkov résiste, il est tenté sur cette ville quelque chose de comparable à ce qui s’est passé à Odessa, faire régner la terreur nazie… Ce fait montre que l’insurrection du Donbass avait une vocation légitime, celle de la résistance à un pouvoir nazi qui s’étend sur toute l’Ukraine avant l’Europe avec l’accord de l’OTAN, des USA et de l’UE. Cela témoigne également du fait que la force nazie n’est pas majoritaire mais elle s’impose par la peur et ce d’autant plus dans les zones de résistance. Cette histoire peut être demain la notre. (note de Danielle Bleitrach)

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HIer (14/10/14), près de deux mille personnes se sont  rassemblées sur la place de la Constitution devant le monument à l’Indépendance et les gens continuent d’arriver.


Les activistes ont distribué des bougies enflammées en mémoire des soldats UPA qui ont péri combattant du côté des Allemands pendant la 2e guerre mondiale.


Les présents scandent « Reconnaissance de l’Etat à l’OUN-UPA » (NDT: L’Armée insurrectionnelle ukrainienne ou UPA  est a branche militaire de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). ) et des injures à l’égard du président de la Russie.


Parmi les activistes se trouvent les organisations nazies « Pravy Sector » (Secteur droit), « Corpus Oriental » et le bataillon « Azov ».


A la demande des organisateur de la Marche, les drapeaux des partis sont exclus, ont été admis uniquement les drapeaux de l’Ukraine, du bataillon « Azov » et des drapeaux rouges-noires rappelant les symboles du Secteur droit.


Pour ne pas entraver la circulation, les participants ont décidé de défiler en direction de la place de la Liberté et non pas du parc de la Jeunesse.


Les forces de l’ordre ont demandé d’éviter d’utiliser la pyrotechnique et ne pas cacher les visages sous des cagoules.

 

 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:20

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La reconstruction de  Ilovaysk se fera avec l’aide militaire ukrainienne selon Alexander Zakharchenko, premier ministre de la République de Donetsk, lors de sa rencontre avec les citoyens, il leur a dit  que les ‘infrastructures et les bâtiments dans la ville de Ilovaysk seront restaurés par des militaires ukrainiens capturés.


La ville fut presque totalement détruite au cours de l’été dernier. « Nous avons encore 98 prisonniers dans Ilovaysk. ils ont besoin de  réaliser ce qu’ils ont fait. Nous allons travailler avec eux pour reconstruire la ville. ils peuvent  travailler comme maçons et comme mineurs « – a dit Zakharchenko lors de la réunion.


Le gouvernement explique avoir comme priorité la relance du cycle productif, à Donetsk, le  chemin de fer et à Ilovaysk, les mines ce qui permettra aux gens de recevoir un chèque de règlement et d’être en mesure d’acheter quelque chose.


De Graves dommages ont été causés en Ilovaysk pendant le bombardement. Zakharchenko dit que « la ville suite aux nombreuses attaques  est sans eau ni électricité.  C’est une ville héroïque. Nous allons reconstruire. »


http://en.ITAR-TASS.com/World/754316


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source: Le Blog de Danielle BLEITRACH (histoireetsociete)

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:12

Les autorités locales de Kharkov désobéissent aux ordres de la junte…. Les élus du Conseil régional de Kharkov, qui sont élus localement, ont désobéi aux ordres des chefs de la junte issus  du coup d’Etat. Ils  ont refusé d’accorder, comme l’ordonnait Kiev,  9 millions de Grivnye (environ $ 600 000) pour le financement d’un nouveau bataillon territorial.


Leur proposition de refus a eu 28 voix pour et une contre et 47 abstentions.


A la suite de quoi,  le gouverneur de Kharkov, Sergy Zarga,  nommé par la Junte après le coup d’état de février, leur a transmis une demande de Poroshenko visant  à refondre le Conseil régional et à appeler à de nouvelles élections locales.


Ce à quoi, les membres du Conseil régional de Kharkov, ont décidé de poursuivre sur la voie de la désobéissance, étant manifestement convaincus  de ne pas aller vers une élection anticipée.


Alors qu’auparavant la région de Kharkov, le  Conseil lui-même,  avait approuvé le financement de « bataillons territoriaux », qu’est-ce qui a changé ? Peut-être les pourparlers de Minsk ont donné plus de confiance?


Il est cependant nécessaire d’insister sur les méthodes répressives et violentes utilisées par les autorités du régime criminel à Kiev. Quiconque ose aller contre ces scélérats, même une faible résistance, est considéré comme un traître et donc viré. Le maire de Kharkov lui-même a subi un attentat qui a failli lui coûter la vie. Refuser de céder à une de leurs demandes n’est pas sans danger et chacun sait les méthodes utilisées par les terroristes de la junte : arrestations, tortures, enlèvements, passages à tabac.


de surcroit à karkhiv, périodiquement des bandes de fascistes comme celles qui ont détruit la statue de Lénine viennent tenter de faire peur, ainsi le 14 octobre (jour du cosaque que ces brutes voulaient transformer en la célébration du nazi Bandera), il y a eu une retraite aux flambeaux dans le plus pur style nazi…


http://www.ustream.tv/channel/18991719


Est-ce le genre de démocratie qu’ils voulaient exporter des  Etats-Unis et de leurs vassaux dans la Communauté européenne ? En tous les cas si Kharkov n’est pas entré en insurrection comme le Donbass, cette région industrielle n’est pas soumise pour autant. Il y a des partisans qui sabotent les convois partant dans le Donbass et il y a des élus, parti des régions et communistes qui refusent les diktats de la junte. On l’a vu avec la destruction du monument à Lénine par des bandes de fascistes avec accord rétroactif à leurs actes par le gouverneur nommé par la junte que le maire a aussitôt commencé à reconstruire tandis que la population défilait autour du monument et portait des fleurs. Le refus d’aider à la conscription et de se dissoudre avec de nouvelles élections est un pas de plus.

 

 

source: Le Blog de Danielle BLEITRACH (histoireetsociete)


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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:01

 

Aujourd’hui 14 octobre est le jour où les néo-nazis prétendent célébrer l’armée insurrectionnelle d’Ukraine. Cette « armée » a accompli avec les nazis dont les fascistes ukrainiens portent les insignes des massacres atroces de juifs et de communistes, ce qu’on a appelé la Shoah par balle. Réhabilité par la « Révolution orange » ceux-ci ont été célébrés dans l’ouest du pays en particulier, mais aujourd’hui Svoboda, le parti fasciste au pouvoir avait déposé un projet de loi faisant de Bander un héros de l’indépendance ukrainienne qui devrait à ce titre devenir le héros de la nation. Le Parlement n’a pas voulu voter une telle loi, considérant sans doute que cela risquait d’entacher un peu plus sa réputation démocratique en Europe.


Dans les rues de Kiev, des nationalistes , « Aydar » le bataillon des volontaires, des  membres du Parti radical « Svoboda » et pravoseki. Les manifestants ont demandé le droit de reconnaître les combattants de l’UPA comme des héros de l’indépendance ukrainienne, la manifestation devant le Parlement n’est que le point de ralliment de tous ces manifestants.

Les manifestants défilent en, portant  des portraits du leader UPA Stepan Bandera et scandant: « Bandera, notre héros! ».


En raison de la manifestation nationaliste dans la capitale ukrainienne, les mesures de sécurité ont été intensifiées. La Police a bloqué les manifestants aux  approches du palais présidentiel et du bâtiment du gouvernement, un certain nombre de cordons de police sont  autour du Parlement, où le chef du parti de Svoboda et l’auteur du scandaleux projet de loi Oleg Tyagnibok ont réclamé le retour de  leurs partisans qui sont  descendus dans la rue le matin.


Nationaliste année 14 octobre 1943 Stepan Bandera a été l’initiateur de la tristement célèbre Armée d’insurrectionnelle ukrainienne. Au cours de la seconde guerre mondiale, l’UPA a combattu du côté de l’armée nazie contre les troupes soviétiques, cependant, l’objectif principal était de purifier l’Ukraine des Juifs, des communistes, des Russes et des polonais. Près de 4000  soldats russes ont été tués par  l’organisation radicale. Rappelons qu’il y a cinq ans , le Parlement de la Pologne avait reconnu les soldats de l’UPA, coupables de génocide. Selon des historiens indépendants, les victimes des unités de l’UPA pourraient être d’environ 100 000 personnes.


Le 12 octobre 2014 à Lviv, 200 personnes ont déjà commencé à célébrer l’anniversaire de la création de l’armée insurrectionnelle ukrainienne. Les Manifestants saluaient avec la devise de l’UPA et les nationalistes ukrainiens: « gloire Ukr INE! », « gloire aux héros! », qui pourrait prochainement officiellement devenir le slogan de l’armée ukrainienne.


Une manifestation de nationalistes s’était rassemblée  près du bâtiment de la Verkhovna Rada, apprenant le rejet du projet de loi ils  ont commencé à jeter des pétards et essayent de percer vers le bâtiment avec des bâtons.


Actuellement, environ de 2000 à 2500 personnes se trouvent sur la place. Les policiers repoussent les manifestants, en se servant des matraques.


Les participants  scandent : « Révolution ! » et « Vote ! », et exhortent les députés à voter pour l’introduction dans l’ordre du jour du projet de loi visant à reconnaitre les membres de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne comme des combattants pour l’indépendance ukrainienne.

 

 

 

source: Le Blog de Danielle BLEITRACH (HistoireetSociété)

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 21:22

http://rt.com/news/194052-ukraine-human-rights-violations/

 

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Un homme bouleversé devant une maison endommagée par les bombardements récents de plusieurs missiles Grad à Donetsk, Ukraine orientale, 7 octobre 2014. (Reuters/Shamil Zhumatov)

 

Kiev n’a pas le contrôle total de ses forces armées et des forces paramilitaires, qui continuent de violer les principes du droit international humanitaire, souligne le dernier rapport de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Ukraine.


L’ONU a déclaré qu’au moins 3 660 personnes ont été tuées dans l’est de l’Ukraine depuis le mois d’avril – dont 330 depuis le cessez-le-feu négocié  le 5 septembre.

Un total de 8 756 personnes ont été blessées depuis avril, a déclaré le Bureau du Haut Commissariat aux droits de l’homme.


"Alors que le cessez-le-feu est un pas favorable vers la fin des combats dans l’est de l’Ukraine, j’appelle toutes les parties à réellement respecter et le faire respecter et d’arrêter les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, une fois pour toutes" Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme RA ad Zeid Al Hussein, a déclaré mercredi qu’il a publié le rapport.


« Pendant presque six mois, les résidents des zones touchées par le conflit armé ont été privés de leurs droits fondamentaux à l’éducation, aux soins de santé adéquats, au logement et aux possibilités de gagner leur vie. Des prolongations supplémentaires à cette crise rendrait la situation intenable pour les millions de personnes dont la vie quotidienne a été gravement perturbée. »


Le rapport de 37 pages couvre la période du 18 août au 16 septembre et contient des témoignages de cas de violation par les unités militaires ukrainiennes.


« Au cours de la période considérée, le droit international humanitaire, y compris les principes militaires, de distinction, de  proportionnalité et de précaution continuent d’être violés par des groupes armés et des unités et des bataillons de volontaires sous le contrôle des forces armées ukrainiennes, » dit le rapport de l’Office du Haut Commissariat aux droits de l’homme.


 Il y a des preuves avérées de "passages à tabac, mauvaise alimentation et manque d’assistance médicale"  également mentionnés dans le rapport, rapporte RIA. L’ONU est spécialement inquiète des « disparitions forcées, détentions arbitraires et mauvais traitements qui auraient été commis par des membres des bataillons volontaires, » en particulier Aydar, Dnepr-1, 1-Kiev et Kiev-2.

 

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       Reuters/Shamil Zhumatov


Les Nations Unies dans leur rapport demandent instamment aux autorités ukrainiennes d’exercer un contrôle accru sur leur armée et sur les groupes de volontaires armés, comme depuis le début de l’opération dite de la "lutte contre le terrorisme" le 25 août, selon le Service de sécurité ukrainien, plus de 1000 personnes ont été arrêtées, soupçonnées d’être des "militants et subversifs".

Le rapport souligne également que la population civile souffre, en particulier, en raison du bombardement de quartiers densément peuplés à l’artillerie lourde. "Certains des cas signalés d’usage disproportionné du feu dans les zones résidentielles sont commis par les forces armées ukrainiennes," affirme le document.

"Après l’annonce du cessez-le-feu, le 5 septembre, la portée et l’intensité des opérations militaires a diminué fortement, mais pas complètement", dit le document, ajoutant que des civils « continuent à tomber sous les tirs croisés et attentats à la bombe. »

L’ONU a également signalé une augmentation de « mercenaires étrangers » dans les rangs des forces armées des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk , "y compris des citoyens de la Russie."


Lire la suite : 4ème charnier trouvé en Ukraine E., rapport de Self-Defense forces

Dans le même temps la question des charniers récemment trouvés près de Donetsk n’est pas notée  dans le document,  rapporte TASS, comme ils ont été découverts en dehors de la période considérée et officiellement  sous réserve d’examen par les missions de l’Office du haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).

 

 

source: http://histoireetsociete.wordpress.com [08/10/14

(Le Blog de Danièle BLEITRACH)

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 21:10

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Dans un service développé par Hromadske TV, canal ukrainien créé grâce au financement des « ONG » des États-Unis d’Amérique, est apparue pour la première fois l’attitude de la population locale envers l’armée ukrainienne. Cette vidéo a été enregistrée le 3 octobre dans la ville occupée de Debaltsevo, République de Donetsk.


Après une nouvelle nuit de bombardements par les terroristes de Kiev, les résidents qui sont restés dans la ville, pour la plupart des femmes âgées, insultent les occupants ukrainiens.

 

 

 

Vendredi 3 octobre 2014. Debaltsevo a été bombardé par des mortiers de 05:30 à 08:00 le matin. Au moins 11 maisons ont été endommagées.

"Occupez vous à Kiev, de vos élections et qu’ils nous laissent en paix. Nous ne voulons rien d’eux, parce qu’ils nous traitent comme si nous étions leurs choses ? À Kiev, ils se plaignent de ne pas avoir d’eau chaude mais depuis 20 ans, nous avons de l’eau froide pendant 2 heures le matin et 2 heures le soir ! Et Porochenko et son gouvernement sont des meurtriers! ""Nous  travaillons, nous mangeons ici, mais nous devons dormir dans un abri. Je travaille dans une pharmacie et je dois y aller pour travailler, la pharmacie doit rester ouverte "une petite fille pleure et dit: « j’étais chez moi, une bombe a explosé au cinquième étage. Je dormais et  un morceau de  verre m’est tombé sur le visage "" jusqu’à ce que les Ukrainiens soient arrivés, ici, tout allait bien. Ils ne resteront pas au pouvoir, c’est sûr!"

Une femme pleure face à un soldat ukrainien sur la route « salaud et comme ta mère » « ferme ta bouche! » a répondu le soldat. La femme répond avec une insulte.

Un tireur d’élite sort d’une maison et il est attaqué par des habitants en colère. "Nous n’avons pas besoin de ces défenseurs. De qui prétendez-vous nous défendre?!? ""Il y a quelques tueurs sur nos toits, envoyés par Avakov, Turchinov, Poroshenko. Ils sont venus pour nous tuer ! Ils tuent  pour emporter nos ressources ! Vous pouvez dire de cet enfant qu’il est un séparatiste ou un terroriste? Il a tué quelqu’un? » Comme le font  Tagnibok et Poroshenko et Turchinov?"

Un enfant de 8 ans, furieux de colère: « nous avons  le drapeau de l’Union soviétique près du monument de l’Afghanistan. Ils l’ont  déchiré et là ils ont mis un drapeau ukrainien ". (Eh oui, les criminels ukrainiens ont créé un autre séparatiste. Ce petit garçon n’est pas près probablement d’oublier ce qu’il a vu et il n’arrêtera jamais de lutter contre ces envahisseurs terroristes) près d’une autre maison, une femme dit "c’est l’armée ukrainienne qui fait ça. La fusée venait de la région où il y a l’armée ukrainienne  "un homme parle de sa deuxième vie, comme il a survécu au bombardement de sa maison.

Une femme dit: "je ne pleure pas. Ma fille pleure, mais jmoi pas. Je garde tout à l’intérieur. J’ai envie de pleurer, mais je ne peux pas ".

 

 

(Blog de Danièle BLEITRACH)
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 20:56
Il s'agit d'un moment politique important pour la jeune République Populaire de Donetsk puisque son premier parti crée est le Parti communiste. Lors du congrès de fondation, le Président du Soviet suprême de la RPD, Boris Litvinov, a été élu à sa tête - article et traduction Nico Maury.

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C'est à Donetsk, capitale de la République Populaire de Donetsk, encore sous les bombes de la junte fasciste de Kiev, que c'est tenu le congrès de fondation du Parti Communiste de la République Populaire de Donetsk. Il s'agit du premier parti politique crée depuis la sécession de cette région au printemps 2014 après le coup d'état d'EuroMaïdan.

C'est l'agence de presse russe ITAR-TASS qui rapporte cette information. Boris Litvinov, Président du Soviet suprême de la RPD et ancien responsable du Parti communiste d'Ukraine (KPU) sur Donetsk, a été élu à la tête du parti lors de ce congrès. Lors de ce congrès, les communistes ont annoncé soutenir la candidature de l'actuel Premier ministre de la RPD, le communiste Alexander Zakharchenko, pour les Présidentielles.

Le Parti communiste a soumis les documents nécessaire à la Commission électorale centrale de la République populaire pour son enregistrement légal. Roman Lyagin, Président de la CEC, a déclaré avoir "reçu l'ensemble des documents".

 

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Alexander Zakharchenko, candidat des communistes

 

source : http://www.editoweb.eu/nicolas_maury [8/10/14]

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 19:58

Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a accordé une interview à la chaîne de télévision Piatiï Kanal, où il revient sur les raisons profondes de l’actuelle confrontation entre la Russie et le monde occidental.

 

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Piatïi Kanal : Lors du forum Seliger-2014, vous avez déclaré que les attaques de l’Occident contre la Russie avaient commencé bien avant que ne surgisse la « question ukrainienne »…

S.V. Lavrov : Effectivement. Nous avons connu des périodes de discussions extrêmement vives, lors desquelles nos partenaires occidentaux ont tenté d’obtenir certains arrangements non sur une base d’égalité et de prise en compte des intérêts mutuels, mais à leur seul avantage unilatéral. Il y a eu également des attaques concrètes : souvenez-vous de l’« affaire Magnitski », quand nous avons été accusés de tous les « péchés mortels » et que des sanctions ont été introduites avec la plus grande arrogance contre une série de hauts fonctionnaires russes.

Ensuite, à propos de la crise syrienne, on a accusé la Russie d’être l’unique et entière responsable du problème, pour avoir refusé de donner sa « bénédiction » au Conseil de sécurité de l’ONU afin de renverser le régime légitime. Puis, sans crier gare, ce fut le tour d’Edward Snowden de se retrouver en Russie, comme une « patate chaude », et nous ne savions que faire de cet homme parce que les Américains avaient annulé son passeport. Nous ne pouvions même pas le laisser quitter le pays sur une base légale.

Enfin, il y a eu les Jeux olympiques de Sotchi, que nos partenaires ont tenté par tous les moyens possibles et imaginables de présenter comme l’apothéose des tentatives d’un certain « régime dictatorial autoritaire » de renforcer ses positions. Nous avons été accusés de corruption sans précédent et d’avoir dilapidé toutes nos ressources dans cet événement au détriment du développement normal de l’économie et du secteur social. Je suis absolument convaincu que, s’il n’y avait pas eu l’Ukraine, quelque chose d’autre aurait été inventé.

Malheureusement, la vérité est que nos partenaires occidentaux ne sont toujours pas parvenus à dépasser un raisonnement de « guerre froide ». Nous nous efforçons depuis plusieurs années – et nous continuerons – de tenter de convaincre l’Occident de l’absolue nécessité de respecter les accords que nous avons obtenus au début des années 1990, puis 2000 : au moment où, dans le cadre de l’OSCE et du Conseil Russie-OTAN, a été proclamé le principe de l’indivisibilité de la sécurité. À l’époque, il avait été déclaré au plus haut niveau que la sécurité doit être égale et indivisible, et qu’aucun État ne doit renforcer sa propre sécurité sur le compte de la sécurité des autres.

Toutefois, ce principe n’a pas été appliqué : l’OTAN a commencé de s’élargir au mépris des promesses données, on a vu le début de la création du système de « bouclier antimissile », et l’infrastructure militaire de l’Alliance s’est mise à s’approcher de nos frontières. Nous avons alors proposé de traduire ces déclarations politiques dans la langue juridique d’un accord. Mais cela nous a été refusé. On nous a expliqué que des garanties de sécurité portant obligation juridique ne pouvaient être fournies qu’aux pays-membres de l’OTAN. Et puis c’est tout – c’est-à-dire que nos partenaires occidentaux n’ont jamais voulu parler sérieusement de la moindre « sécurité égale et indivisible ». Ils voulaient seulement maintenir les lignes de séparation et les rapprocher de plus en plus de nos frontières, en appâtant par là-même les pays de l’espace post-soviétique (comme ils avaient appâté à l’époque les pays d’Europe orientale) avec des promesses de possible entrée dans l’OTAN.

Les « têtes brûlées » dans divers pays ont compris cela comme le signal que tout était désormais permis. Ainsi, lors du sommet de l’OTAN de 2008 à Bucarest, il a été annoncé que l’Ukraine et la Géorgie allaient rejoindre l’Alliance – et quelques mois plus tard, M. Saakachvili décidait de conquérir par la force l’Ossétie du Sud, qui était une région géorgienne en état de conflit. Il y avait sur place des forces de maintien de la paix russes, géorgiennes et ossètes du Sud, ainsi que des observateurs de l’OSCE. Saakachvili a décidé d’agir de cette façon parce que l’OTAN avait promis de faire entrer la Géorgie dans ses rangs.

Ensuite, notre partenaire l’Union européenne a tenté d’obtenir de façon unilatérale des avantages économiques grâce à la conclusion avec l’Ukraine de l’accord d’association et de libre échange, qui contredisait pour une part significative les obligations prises par ce pays dans le cadre de l’accord sur la zone de libre échange en CEI. Cette zone de libre échange fonctionnait et continue de fonctionner – et s’entendre avec l’UE sur un régime de commerce qui va à l’encontre des obligations de l’Ukraine face à nous tous était, probablement, une décision incorrecte. Le président russe V.V. Poutine l’a souligné à plusieurs reprises. Et quand l’ex-président ukrainien V.F. Ianoukovitch a déclaré qu’il voulait réfléchir encore un peu avant de signer cet accord, « Maïdan » a été organisé, et vous connaissez la suite…

Si je reviens là-dessus, c’est pour dire que les difficultés ont commencé il y a assez longtemps ; et l’Ukraine n’est probablement que la manifestation la plus éclatante – et la plus tragique – de problèmes qui se sont créés de façon systématique sur l’étendue de nombreuses années.

"Vous savez combien nous possédons de richesses naturelles et d’esprits brillants"

Piatïi Kanal : On ne peut s’empêcher de se poser la question, naïve mais sincère : qu’est-ce qu’ils veulent de nous ?

S.V. Lavrov : C’est une bonne question. Je pense que les agissements de l’Occident sont animés pour beaucoup par la nostalgie de la période qui a immédiatement suivi l’effondrement de l’URSS, de ce moment où l’on a proclamé des slogans d’amitié éternelle sur le fait que la Russie avait désormais rejoint le système des États civilisés…


Piatïi Kanal : C’est-à-dire qu’ils avaient besoin de la Russie dans le système des États civilisés ?

S.V. Lavrov : Évidemment – vous savez combien nous possédons de richesses naturelles, d’esprits brillants, de gens qui créent des produits, font des découvertes intéressantes… Malheureusement, beaucoup d’entre eux travaillent aujourd’hui en Occident, contribuent au bond technologique aussi bien des USA que de nombreux pays d’Europe occidentale. Mais je suis certain qu’à mesure que nous récupérons nos positions sur l’arène mondiale, à mesure du développement de notre économie, ces gens vont revenir – nous en avons déjà des exemples.

Pour revenir à votre question, je disais qu’à l’époque, nous étions déjà considérés comme faisant partie de l’Occident, comme une chose allant de soi. Et puis, la Russie a commencé de sortir de la lourde crise financière qu’elle avait traversée, de reprendre des forces sur le plan économique, de résoudre ses questions sociales et, sur l’arène mondiale, de parler d’une voix indépendante et non plus seulement de suivre les recettes dictées depuis les capitales occidentales, et en premier lieu depuis Washington. Et vraisemblablement, cela a déplu à certains. Mais si c’est effectivement la perception d’une Russie nouvelle, sûre d’elle-même, qui a déclenché les agissements que nous observons aujourd’hui, c’est que, vraisemblablement, l’Occident n’a plus de spécialistes de notre pays dignes de ce nom.


C’est certainement la conséquence de l’affaiblissement de la pensée qui a suivi la débâcle de l’URSS, quand on a dit que la « fin de l’Histoire » avait sonné, que l’histoire ne se développerait plus dans aucune direction et que le monde entier allait désormais vivre selon les « calibres » occidentaux. Quand ces prévisions se sont avérées illusoires, cela en a chagriné beaucoup, et ils ont commencé de rejeter sur nous leur mauvaise humeur et leurs négligences.


Piatïi Kanal : Pourquoi, à votre avis, nous parle-t-on aujourd’hui d’un ton si hautain ?

S.V. Lavrov : On voit se glisser ici, de plus en plus évidemment et fortement, une chose parfaitement inadmissible pour des politiciens dignes de ce nom : l’agacement personnel. Les déclarations personnifiées à l’adresse de la Russie et de ses dirigeants ne sont pas à l’honneur de ceux qui les prononcent.


Piatïi Kanal : Le quotidien The Times a récemment publié un article qui mentionne les « ennemis de l’Occident » : l’« État islamique » et, après une virgule, la Russie. Comment devons-nous réagir à cela ?

S.V. Lavrov : Il me semble même que nous sommes mentionnés en premier. Cela ne rentre dans aucun cadre, cela se situe tout simplement « au-delà du bien et du mal ». Au moment précis où cet article, signé B. Obama et D. Cameron, a été écrit et publié, les Américains se sont adressés à nous en nous proposant de réfléchir à la meilleure façon de collaborer dans la lutte contre le terrorisme, notamment contre ce fameux « État islamique ».

" Si l’on combat le terrorisme, il faut le faire en tout temps et en tous lieux"

Piatïi Kanal : Y a-t-il en fonctionnement, à l’heure actuelle, des programmes russo-américains de lutte contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants, la piraterie… ?

S.V. Lavrov : Tous ces programmes ont été gelés sur l’initiative du côté américain. Mais quand l’« État islamique » est aujourd’hui déclaré « ennemi numéro un » des États-Unis, on est tenté de rappeler qu’il est constitué précisément de ces gens qui ont reçu un puissant financement de l’étranger au moment de la mise en œuvre du changement de régime en Libye et des tentatives de faire de même en Syrie. À l’époque, les Américains aussi bien que les Européens ont annoncé qu’ils soutenaient la lutte contre ce qu’ils appelaient les régimes « antipopulaires » de Libye et de Syrie. Et quand nous avons, de notre côté, attiré leur attention sur le fait que le camp des adversaires des régimes dans ces pays abritait une grande quantité de combattants extrémistes et terroristes, on nous a répondu : « Ça passera. Commençons par renverser le régime, et nous nous occuperons des terroristes ensuite. »


Mais tout s’est enchaîné très différemment, en réalité. Les terroristes ont renversé Kadhafi en Libye puis sont passés au Mali, où ce sont les Français – qui les avaient eux-mêmes armés – qui ont dû les combattre. Les Français ne s’en sont pas cachés, ils en ont parlé publiquement.

Mais si l’on combat le terrorisme, il faut le faire en tout temps et en tous lieux. On ne peut pas considérer des terroristes comme « bons » simplement parce qu’ils aident à renverser un leader qui ne vous plaît pas, bien qu’il ait été élu, qu’il soit légitime et qu’il dirige un État-membre de l’ONU. Et on ne peut pas considérer comme « mauvais » seulement ceux des terroristes qui assassinent des Américains.


Je veux rappeler que les Américains n’ont commencé de réagir qu’après que la télévision a montré des images abominables de châtiments de journalistes américains. C’est une chose inadmissible et inhumaine. Ce genre d’individus, il faut les combattre de toutes ses forces. Mais pourquoi est-ce que les Américains n’ont pas vu cette menace plus tôt ? C’est parce qu’ils ont pratiqué, quant à la lutte contre le terrorisme, une approche basée sur des doubles standards. Et qu’ils ne nous ont pas écoutés quand nous avons appelé à unir nos efforts pour aider ce même gouvernement syrien à créer, en collaboration avec l’opposition patriotique modérée, un front commun contre les terroristes qui ont, au sens littéral du terme, submergé la République arabe syrienne.


On ne nous a pas écoutés. Nous assistons aujourd’hui à la création d’une coalition de lutte contre le terrorisme. Mais je vais vous dire : nous n’avons, ici, absolument rien à nous reprocher. Depuis longtemps et sans la moindre coalition, nous aidons l’Irak, la Syrie et d’autres pays de la région à renforcer leur potentiel dans la lutte contre ce mal. Nous fournissons un armement contemporain et efficace à l’Irak, la Syrie, l’Égypte et le Yémen, un armement qui renforce, en pratique, leur capacité de résister à la terreur.


Mieux vaut tard que jamais. Si les autres pays occidentaux sont aujourd’hui prêts à aider le gouvernement légal irakien, nous ne pouvons que le saluer. Et s’ils veulent lutter contre le terrorisme sur le territoire d’autres États, notamment la Syrie, ils devront évidemment obtenir l’accord des gouvernements correspondants. Pour parler de la Syrie, les dirigeants de ce pays ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils étaient prêts à collaborer avec les partenaires étrangers dans la mise en œuvre de l’objectif d’éradication du terrorisme sur leur terre.

 

 

source: http://www.lecourrierderussie.com[06/10/14]

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La grève qui nous sèvre!
par Floréal

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...à propos des bénéfices secondaires de la grève à Radio-France

Dans Télérama, des lecteurs branchés s’affrontent à fleurets mouchetés (comme il sied dans l’hebdo culturel de l’élite) à propos de la grève dure à Radio-France: si les uns déplorent à mots couverts que la grève les prive inhumainement de leur lot quotidien de boboïsme branché, d’autres, un peu plus à gauche, appuient mollement la grève : ne vise-t-elle pas à défendre ce cher « service public » sans lequel, de leur propre aveu, certains « Téléramistes » ne supporteraient plus le dur fardeau d’exister ?

Quant à nous, bourricots de bolcheviks obtus que nous sommes, nous soutenons sans réserves cette grève. Et cela pour de tout autres raisons que l’élite téléramiste :

  • la première raison est que la grève à Radio-France est un des trop rares exemples d’action DE CLASSE déterminée contre les effets antisociaux de l’austérité hollando-maastrichtienne (même si hélas, trop de journalistes appuient la manœuvre de diversion lancée par Fleur Pellerin pour faire de M. Gallet le bouc émissaire des décisions gouvernementales). Cette grève illimitée montre que des travailleurs peuvent encore se battre pour GAGNER et pas pour « témoigner de leurs aspirations » à l’occasion de « journées d’action » sans lendemain qui laissent d’avance le dernier mot au MEDEF et Valls-MEDEF.
  • La seconde raison est que cela fait un bien énorme au moral que de savoir que chaque jour que le Bon Dieu fait, des millions de braves gens qui se croient « de gôôôche », ne recevront pas leur injection matutinale de social-libéralisme, d’anticommunisme secondaire et d’’euro-atlantisme « humanitaire » administrée par MM. « Pat Co » et B. Guetta, ; grâce à ces irresponsables de grévistes, les intoxiqués de Patricia Clark et de ses « kids » seront frustrés de leur dose quotidienne de frenglish (dans l’émission « Come on ! » rebaptisée « Alive »). En vérité, ce SEVRAGE idéologique de masse est presque aussi salutaire que celui qu’a subi naguère notre pays tout entier quand la grève ouvrière de mai 68 eut « coupé le jus » (et le micro !) aux anticommunistes professionnels de feue l’ORTF !

Pourtant notre bonheur reste incomplet : car pendant que les euro-prédicateurs de Radio-bobo sont réduits au silence, les Radio-beaux-beaufs du privé continuent d’occuper le « temps de cerveau disponible » : entre deux pubs assourdissantes, RTL, Europe 1, RMC, ont tout loisir pour marteler leurs propos antisyndicaux, pour poursuivre leur ramdam anti-fonctionnaires et pour organiser leur promo même plus larvée du FN et de Sarkozy (cherchez la différence !). Se déverse ainsi à plein jet sur le tamtam permanent du MEDEF et de la droite contre les acquis sociaux, les « assistés » (sic) et le code-du-travail-d’où-nous-vient-tout-le-mal ;  sans oublier bien sûr  l’éloge permanent des « States », la célébration émue de la « Belle-Europe-que-v’là », la diabolisation incessante des « ennemis-de-l’Occident » (Russes, Cubains, Coréens, cocos, « islamistes », grévistes de tous poils, etc.), l’éternelle question posée à tout bout de champ par le « journaliste » de service : « mais-que-font-nos-voisins-anglo-saxons-à-ce-sujet ? », l’allégeance obsédante à Frau Merkel, le tout sur fond de bain linguistique anglo-américain…

 

Alors s’il vous plait, travailleurs des radios privés, mettez-vous vite en grève aussi : pas seulement pour soutenir vos vaillants camarades du public (ça s’appelle la solidarité de classe), mais pour faire pleuvoir sur toute la France un bienfaisant mutisme réparateur.  Vite, vite, croisez-vous les bras aussi et rendez ainsi aux citoyens le plaisir de penser par eux-mêmes. Ils auront peut-être alors – qui sait ? – l’idée de revendiquer un audiovisuel public démocratisé et véridique qui soit enfin soustrait au duopole des oligarques du privé et d’une propagande d’Etat aussi doucereuse qu’omniprésente !

Floréal, le 1er/04/2015

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Initiative Communiste n°155 (Avril 2015)

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La Guerre Sacrée

Radio Libertaire 89.4

ALR-libertaireSamedi 31 décembre 2011 de 11 h 30 à 13 h 30

Annie Lacroix-Riz , historienne, participera

à l’émission « Chroniques syndicales » 

consacrée au dossier Renault

sur Radio Libertaire

89,4 MHz FM en Ile-de- France

Pour écouter sur internet cliquez ici !